Les échecs sont un jeu de réflexion et de stratégie qui passionne de plus en plus d’amateurs depuis le Covid-19, les confinements et surtout, la fameuse série Le Jeu de la dame ! Il y a quelques jours, un tournoi international réunissant des Grands Maîtres s’est tenu à Namur.
C’est l’art du piège tendu à son adversaire. Sur l’échiquier, le moindre mouvement peut conduire à la victoire ou à la défaite ! Vidéo RTL Info
Le tournoi d’échecs de Namur
Au tournoi international d’échecs de Namur, ce sont près de 200 joueurs et une quinzaine de pays représentés, de la Turquie à l’Espagne, en passant par la Palestine et le Nigéria. Dans la salle, on retrouve des Grands Maîtres : ils ont remporté tant de victoires qu’ils excellent dans leur discipline.
“Quand on est dans la partie, on ne pense plus qu’à l’adversaire qui est en face de vous“, explique le jeune David Lacan-Rus. Du haut de ses 11 ans, il est lui-même champion de France et champion du monde d’échecs dans sa catégorie d’âge.
C’est à l’âge de 7 ans, en accompagnant son père à un tournoi, que David découvre les échecs. Rapidement, c’est l’évidence : il est littéralement attiré par les pièces. “Il y avait un mur avec des écrans qui retransmettaient les parties des joueurs, et tout ça m’a fasciné. J’ai directement accroché“, raconte-t-il.
À Namur, lorsque le tournoi d’échecs débute, le silence prend place dans la salle.
On entend plus que le léger bruit des pions sur l’échiquier et de la pendule qui chronomètre le temps imparti à chacun.
Pour décontenancer ses adversaires, David a sa propre stratégie. “En général, un joueur d’échecs va calculer le coup de l’adversaire à l’avance. Et moi, ce que j’aime bien, c’est mettre sur l’échiquier un coup qu’il n’a pas vu pour le surprendre“.
Si David impressionne ses adversaires, c’est pourtant un autre joueur qui est la superstar du tournoi. Son nom ? Daniel Dardha, 18 ans. Son palmarès donne le tournis : quadruple champion de Belgique, grand-maître depuis l’âge de 15 ans.
Mais existe-t-il un secret pour devenir grand-maître ? “Il y a bien sûr un peu de talent, mais les gens disent souvent que c’est 99 % de travail et d’entraînement“, explique-t-il. Pour lui, cela peut aller de 4 à 5 heures.
Eh bien qu’il remporte souvent les parties, Daniel Dardha admet qu’il déteste perdre. “Ça peut arriver, mais c’est compliqué pour moi“, témoigne le joueur.
Un regain de popularité
Depuis les différents confinements liés au Covid-19, les échecs attirent de plus en plus de monde. Au cours du soir à la Royal Namur Échecs, un cours est dédié aux filles et aux femmes. En Belgique, elles sont moins de 8 % affiliées à des clubs.
Les cours sont donnés par niveau : il y a ici des débutants et des joueurs confirmés, de tous les âges. Et même s’ils ne sont pas grands maîtres, la concentration sur les visages est la même.
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