Les questions les plus fréquemment posées par nos lecteurs (FAQ)

Quel est le meilleur site pour jouer aux échecs ?
Beaucoup de sites échiquéens proposent de jouer aux échecs en ligne comme échecs & stratégie. Nous recommandons de tester les plus populaires d’entre eux : chess.com, lichess.org et chess24 et de choisir ensuite la plateforme échiquéenne qui vous convient le mieux en termes d’ergonomie.
Comment jouer en ligne aux échecs ?
Il suffit de s’inscrire sur un site et de choisir sa cadence de jeu c’est-à-dire le temps total maximum accordé à chaque joueur pour disputer une partie. Ce temps s’énonce généralement suivant deux chiffres. Le capital-temps global par joueur pour toute la partie et l’incrément alloué par coup.
Exemple, une cadence 3+2 signifie un capital temps initial de 3 minutes par joueur plus deux secondes par coup. Jouer aux échecs en ligne sur internet est très généralement gratuit. Ensuite, si vous souhaitez aller plus loin pour progresser, le site vous propose généralement des cours en vidéo suivant un abonnement mensuel ou annuel payant.
Quel jeu d’échecs gratuit choisir ?
Notre préférence va clairement pour le logiciel français lichess.org totalement gratuit dont le code est open source. Cette plateforme de jeu d’échecs a été lancée par le Français Thibault Duplessis. Elle regroupe aujourd’hui une très large communauté d’informaticiens et de joueurs d’échecs de tous les pays du monde. Ce site est classé numéro 2 au monde par Alexa derrière chess.com (site commercial).
Quel est le meilleur programme d’échecs ?
Il existe plusieurs programmes commerciaux, tous utiles comme sparring-partner ou analyste, et pour la plupart vendus par Chessbase : Fritz (sans doute le plus célèbre), Rybka, Shredder, Junior, Hiarcs… Le petit dernier – et le plus fort – est Houdini, dont la version 1.5a est gratuite. Autres programmes gratuits : Crafty, Fruit, ou encore Stockfish.
Les vrais amateurs d’« engines » vous diront qu’il existe des différences de style de jeu entre les différents programmes. Junior, par exemple, est extraordinairement tactique, même pour un logiciel, et sacrifie plus facilement du matériel sur la base de principes généraux. Hiarcs avait en son temps la réputation de proposer des évaluations positionnelles plus fiables que celles de ses collègues.
Si vous préférez baser votre choix sur l’évaluation statistique, plusieurs organisations se sont données pour mission de tester les différents programmes en les faisant jouer entre eux. Les plus connus sont la SSDF – (Association suédoise des échecs sur ordinateur, https://ssdf.bosjo.net/list.htm) et le Chess Engine Grand Tournament (CEGT).
Comment utiliser mon ordinateur pour l’entraînement ?
Il y a bien des façons de s’entraîner aux échecs avec un ordinateur. Quand on s’entraîne sérieusement, le plus important est de simuler les conditions d’une vraie partie de tournoi, et pour cela il faut un adversaire ! Comme on ne dispose pas toujours d’un autre joueur de même niveau pour servir de partenaire d’entraînement, on peut se replier sur un programme.
Une technique d’entraînement très utile consiste tout simplement à jouer des parties contre la machine. En particulier, vous avez la possibilité de jouer un certain nombre de parties sur une ouverture donnée – la plupart des logiciels peuvent être programmées pour adopter une ouverture précise au besoin. Cela vous permettra de vous forger une expérience dans les positions de milieu de partie typiques de l’ouverture en question.
De la même manière, il est possible de travailler d’autres domaines bien précis, par exemple certains aspects du milieu de jeu ou de la finale. Imaginons que vous souhaitiez vous entraîner aux finales de Tours. Il vous suffit de mettre sur l’échiquier une position donnée (tirée d’une partie de grand-maître par exemple), de vous donner une heure de réflexion à la pendule et de jouer la position comme s’il s’agissait d’une partie de tournoi, en utilisant l’ordinateur comme adversaire.
Avant de commencer à s’entraîner avec l’ordinateur, il est important de bien comprendre les forces et les faiblesses des programmes. En effet, ils sont excellents dans le domaine tactique et tout simplement incroyables en défense, mais ils montrent encore des limites dans d’autres domaines, en particulier les manœuvres positionnelles à long terme. L’ordinateur ne sera donc peut-être pas le meilleur des sparring-partners pour travailler cet aspect du jeu, mais si c’est l’attaque qui vous intéresse alors il n’y a pas mieux.
Le grand-maitre Jonathan Rowson, triple champion de Grande-Bretagne et auteur de nombreux articles et ouvrages sur les techniques d’entrainement personnel aux échecs, a par exemple décrit une de ses méthodes de préparation aux tournois. Puisqu’il est essentiel de savoir calculer les variantes concrètes, et notamment pour gagner les positions « gagnantes », il s’entraînait à calculer en jouant contre l’ordinateur une position comportant un gros avantage. Puisque c’est justement dans ce domaine que la machine est la plus forte, on peut lui faire confiance pour opposer une résistance bien plus coriace que la plupart des humains, ce qui constitue donc un entraînement de premier ordre au calcul des variantes.