La formidable aventure de l’US Quevilly en Coupe de France a pris fin mercredi en demi-finale après une défaite contre le PSG. Remis de ses émotions footballistiques, notre ami normand Samir Adyel nous offre sa chronique hebdo sur les échecs en guise de consolation. Prenez donc le temps de découvrir son nouvel article du journal Paris-Normandie, un surprenant voyage dans le monde des cases blanches et noires, raconté avec passion chaque semaine sur notre site échiquéen.
Au sommaire cette semaine, un mat en deux coups signé G. Mott-Smith, tiré du Chess Revieuw, de 1939. Puis Samir nous apprend qu’en général, le roque permet de mettre le roi à l’abri. C’est ce que pensaient les blancs lorsqu’ils ont pris cette décision au 8ème coup. Mais leur choix était discutable car après avoir roqué leur roi se retrouve étrangement esseulé.
Cette nouvelle donne a incité les noirs à lancer une attaque rapide faisant voler en éclats le roque et mettant à genoux le monarque blanc…. Une idée brillamment illustrée par la partie Van Wely (2681) – Acs (2591) disputée à Hoogeveen (Pays-Bas) en 2002.
Place ensuite à un curieux tableau final avec un mat esthétique issu de la partie Dodge – Houghteling de Chicago en 1904. Puis, une superbe finale jouée très récemment en Bundesliga dans laquelle le numéro 3 français Laurent Fressinet va démontrer toute sa dextérité. Enfin, une petite phrase de l’artiste français Marcel Duchamp, et pour finir un piège d’ouverture sur la Défense russe. Merci Samir !