Le go est souvent considéré comme plus complexe que les échecs en raison de son plateau plus grand, de la liberté de mouvement, de l’information incomplète et de la profondeur stratégique émergente.
Un espace de jeu plus grand
L’une des raisons principales de la complexité du go par rapport aux échecs réside dans l’espace de jeu. Le plateau de go, constitué de 19×19 intersections, offre 361 positions potentielles pour poser une pierre. Comparativement, le plateau d’échecs ne compte que 64 cases. Cet écart en nombre de positions possibles se traduit par une explosion exponentielle des configurations potentielles.
Selon certaines estimations, le nombre de configurations possibles dans une partie de go est de l’ordre de 1036010360, contre environ 1012010120 pour les échecs.
Une liberté de mouvement accrue
Le mouvement des pièces dans chaque jeu est une autre source de complexité. Aux échecs, chaque pièce a des mouvements prédéfinis et limités. Par exemple, un fou ne peut se déplacer qu’en diagonale, un cavalier en forme de L, et ainsi de suite. Au go, chaque joueur peut placer une pierre sur n’importe quelle intersection libre du plateau. Cette liberté offre un éventail de stratégies beaucoup plus large, rendant chaque partie unique et imprévisible.
Information incomplète
Aux échecs, toutes les pièces sont visibles, ce qui signifie que chaque joueur peut prendre ses décisions en connaissance de cause. En revanche, au go, les pierres capturées sont retirées du plateau, mais leur influence reste tangible. Les joueurs doivent souvent deviner les intentions et les plans de leur adversaire en fonction des pierres visibles, ajoutant ainsi une couche d’incertitude et de stratégie psychologique.
« L’incertitude stratégique due aux pierres capturées rend le go non seulement un jeu de calcul, mais aussi d’intuition. » – Joueur de go expérimenté
Une nature émergente de la complexité
Contrairement aux échecs, où la valeur d’une position est relativement statique et basée sur des règles claires comme le nombre de pièces et leur placement, la valeur d’une position au go est beaucoup plus fluide. Elle dépend de l’évolution de la partie et des interactions complexes entre les différents groupes de pierres.
Les joueurs doivent constamment réévaluer la valeur des positions en fonction des nouvelles pierres posées et des stratégies émergentes.
Nombre de coups plus important
Une partie de go dure généralement plus longtemps qu’une partie d’échecs, avec un nombre moyen de coups beaucoup plus élevé. Là où une partie d’échecs peut se terminer en quelques dizaines de coups, une partie de go peut facilement en compter plusieurs centaines. Chaque coup au go ouvre de nouvelles possibilités, et les joueurs doivent naviguer un espace de recherche bien plus vaste.
La gestion du temps et des ressources
En raison du nombre élevé de coups et de la taille du plateau, les joueurs de go doivent développer des compétences exceptionnelles en gestion du temps et des ressources. Ils doivent équilibrer les stratégies à long terme et les gains immédiats, tout en anticipant les mouvements de l’adversaire.
Cette capacité à planifier plusieurs coups à l’avance, tout en étant flexible face aux évolutions de la partie, ajoute une profondeur supplémentaire au jeu.
Comparaison de la complexité
Pour comprendre pourquoi le go est souvent perçu comme plus complexe que les échecs, il est utile de comparer certains aspects clés :
Aspect | Échecs | Go |
---|---|---|
Taille du plateau | 8×8 cases (64 positions) | 19×19 intersections (361 positions) |
Nombre de coups possibles | Environ 1012010120 permutations | Environ 1036010360 permutations |
Mouvements des pièces | Prédéfinis et limités | Placement libre sur intersections libres |
Information sur le jeu | Complète (toutes les pièces visibles) | Incomplète (pierres capturées cachées) |
Durée moyenne d’une partie | Moins de 100 coups | Plusieurs centaines de coups |
Stratégie | Basée sur des règles claires | Nature émergente et interactions complexes |
Témoignage
Un joueur de go avancé témoigne :
« Le go exige une vision à long terme et une capacité à voir des patterns sur un plateau bien plus grand. Chaque partie est une nouvelle aventure stratégique, où l’intuition joue un rôle aussi crucial que le calcul. »
Un jeu riche en possibilités
En résumé, la complexité du go découle de plusieurs facteurs. L’espace de jeu plus grand et la liberté de mouvement offrent des possibilités stratégiques infinies. L’information incomplète ajoute une dimension d’incertitude, et la nature émergente de la complexité rend chaque partie unique.
Avec un nombre de coups généralement plus élevé, le go requiert une maîtrise approfondie de la gestion du temps et des ressources. Ces éléments combinés font du go un jeu non seulement plus complexe mais aussi plus riche en termes de stratégie et de profondeur.
« La beauté du go réside dans sa simplicité apparente et sa profondeur stratégique infinie. »
Expert en jeux de stratégie
FAQ
Pourquoi le plateau de go est-il plus grand que celui des échecs ?
Le plateau de go est de 19×19 intersections, offrant plus de possibilités stratégiques et une complexité accrue par rapport aux 8×8 cases des échecs.
Comment l’information incomplète ajoute-t-elle à la complexité du go ?
Au go, les pierres capturées sont retirées mais leur influence demeure, ce qui oblige les joueurs à deviner les intentions adverses et à gérer l’incertitude.
Quelle est la principale différence stratégique entre le go et les échecs ?
Aux échecs, les mouvements des pièces sont prédéfinis, tandis qu’au go, chaque pierre peut être placée librement, offrant une plus grande liberté et complexité stratégique.
Si vous avez des expériences personnelles ou des points de vue sur la complexité du go et des échecs, partagez-les dans les commentaires. Votre avis nous intéresse !
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Deux choses à préciser.
1. La notion d’information incomplète pour le go me parait totalement irrelevante, tout le monde voit le nombre de prisonniers.
2. Quant aux nombres de coups possibles, on est bien loin du compte.
On estime à 10^120 le nombre de parties plausible aux échecs et de 10^600 au go. (Le nombre estimé d’atomes dans l’univers est de 10^80.)
A priori, il doit falloir lire dans le tableau proposé 10^120 et 10^360, on est plus près de la réalité.
L’article semble grossièrement rédigé par Chat GPT, d’où le fait que les informations peuvent être imprécise voir inventé .. vous faites donc bien d’apporter des précisions.
On dit souvent qu’un joueur 1er dan sait lire jusque à trois dans toutes les directions. De plus, n’a pas été abordée, la question des combats qui peuvent être très violents. Un groupe pour vivre doit avoir deux yeux. La technique pour fabriquer un faux oeil sur un groupe qui apporte donc la mort. L’aspect des formes n’est même pas mentionné. Hors, c’est vital, je connais certains joueurs qui préfèrent perdre un groupe plutôt que jouer une mauvaise forme. Ce qui singularise le jeu de go, ce sont le KO et le seki pour les groupes.De plus, au go, on peut avoir jouer une très bonne partie et perdre quand même. Il suffit de gagner d’un demi point. D’où ces calculs infinis. 5 minutes pour apprendre les règles, plusieurs vies pour les appliquer. Je ne pense pas qu’il faille absolument définir entre le jeu d’échecs et le jeu de go, lequel est le plus difficile. Ils n’ont pas le même objectif. Pour les échecs, échec et mat. Pour le go,l e plus grand nombre d’intersection vivantes. D’un côté, les pièces bougent, de l’autre, les pierres ne bougent pas. Pour ma part, j’ai beaucoup de mal avec les pièces qui bougent. D’où ma préférence pour le jeu de go.
Le go est différent des échecs. Plus compliqué à maîtriser pour une IA