Le Festival international d’échecs vu par Claire Duval, « meilleure joueuse tourangelle »

Du mardi 2 au samedi 6 janvier 2024, Tours (Indre-et-Loire) accueillait la 3e édition de son Festival international d’échecs. Sur une semaine, près de 200 joueurs se sont affrontés.

Les appariements et résultats de l’Open A – Open B

Claire Duval, joueuse d’échecs du club de Tours, en est à sa deuxième participation au Festival international d’échecs de Tours.
- Photo © Nouvelle République Morgane Berthommier

Claire Duval, joueuse d’échecs du club de Tours de 25 ans et 1889 points au classement Elo Fide, en est à sa deuxième participation au Festival international d’échecs de Tours – Photo © Nouvelle République / Morgane Berthommier

C’est comme si Claire Duval comptait sur l’épaisseur de son manteau pour se cacher derrière. Humble et discrète, elle était pourtant bien à sa place, dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville, samedi 6 janvier 2024, à l’issue d’une semaine intense d’échecs, la 3e édition du tournoi international de Tours (Indre-et-Loire).

« Claire est la meilleure joueuse du club, elle a vraiment bien joué contre des adversaires de meilleur niveau qu’elle », assure le président du club tourangeau, François Le Guillou. De retour en compétitions depuis un an, elle avait « fait une pause pendant [s]es études », explique la future vétérinaire, qui a profité de ses vacances pour se confronter aux mains adverses, venues parfois de loin.

Difficile d’allier compétition et vie professionnelle

Inde, Azerbaïdjan, Belgique… Onze fédérations, à comprendre nationalités, se sont rencontrées dans la cité blanche et bleue. « Il y avait deux Open, A et B, qui ont regroupé 190 joueurs au total, explique François Le Guillou. Dont 50 participaient au B. Et au total, 57 clubs étaient représentés ! Avec une parité que l’on tente de respecter de plus en plus. » 

Ces chiffres mirobolants n’impressionnent pas la joueuse, qui en est à sa deuxième participation tourangelle. « J’en profite car c’est un tournoi soutenu, sur toute une semaine, et je ne pense pas avoir le temps d’en refaire d’aussi longs quand je travaillerai », explique Claire Duval. Aujourd’hui loin de son très bon niveau de l’époque, elle est surtout là pour s’amuser. « Je veux profiter et entretenir mon jeu avant tout. » Et retrouver ses anciens camarades de club, avec qui elle jouait il y a de ça douze ans. « C’est vrai que ça commence à faire. Je joue aux échecs depuis dix-neuf ans », remarque-t-elle.

Tatiana Dornbush, joueuse d’échecs de Monaco, est arrivée première des femmes de l’Open A et a donné une master classe le jeudi - Photo © Nouvelle République / Morgane Berthommier

Tatiana Dornbusch, joueuse d’échecs de Monaco, est arrivée première des femmes de l’Open A et a donné une master classe le jeudi – Photo © Nouvelle République / Morgane Berthommier

Les échecs 2.0 se développent

Mais à l’heure du Jeu de la dame et des jeux en réseaux, comment se prépare-t-on pour la compétition, dans ce sport si singulier ? « Je fais des parties rapides, travaille les ouvertures et surtout, je regarde beaucoup de parties en ligne », révèle la Tourangelle, qui n’a pas réussi à se hisser dans le top 10 parmi les 140 participants de l’Open A.

Le festival fait la part belle aux rondes (face-à-face) mais était animé de master classes. « Je donne déjà des cours en ligne depuis le Covid, ça se développe énormément, indique Tatiana Dornbusch, joueuse professionnelle monégasque arrivée première chez les femmes en Open A. Au festival, les parties sont courtes, une heure et demie, donc ça se joue sur la rapidité. Il faut bien connaître la tactique », analyse la compétitrice.

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