Les 10 meilleurs livres d’échecs

Notre selection des meilleurs livres d’échecs

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Comment choisir un bon livre d’échecs pour débuter ou progresser parmi l’offre pléthorique ? Cela résulte d’une bonne adéquation entre l’âge et le niveau de jeu du lecteur pour bien assimiler les idées, et la pédagogie de l’auteur pour maintenir son intérêt jusqu’à la fin.

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Nous avons la chance en France d’avoir de nombreux entraîneurs expérimentés du jeu d’échecs comme Emmanuel Neiman ou le regretté Xavier Parmentier pour n’en citer que deux. Ils savent mettre leur talent à la portée de leurs élèves. Nous vous proposons une sélection des 10 ouvrages récents que nous avons appréciés et que nous utilisons pour nos cours d’échecs.

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POUR BIEN DEBUTER AUX ECHECS

Quels ouvrages choisir pour un débutant ou un faux débutant : les livres pour (ré)apprendre à jouer aux échecs.

Si vous êtes débutant aux échecs, alors foncez sur la référence n°1, l’incontournable “1064 exercices pour bien débuter aux échecs” de Stéphane Escafre. C’est un must avec son tome 2 intitulé 1000 exercices pour bien progresser aux échecs. Nous aimons également les échecs pour les Nuls, un ouvrage bourré d’humour.

Cet ouvrage très complet enseigne en détail toutes les techniques de base utilisées par les joueurs de club et les grands maîtres. Le lecteur commencera avec des questions sur les règles du jeu comme le roque, la prise en passant, le pat. Il continuera avec des exercices de mat en un coup, avant de se diriger vers des combinaisons plus complexes. Chaque sujet est traité de manière progressive, avec une difficulté croissante. Vérifiées par ordinateur, les solutions insistent sur les notions essentielles qu’il faut avoir assimilées avant de continuer.

Le complément du livre précédent. Ayant pour objectif d’être concret et pratique, l’auteur a sélectionné un millier de parties pour présenter le moment clé, celui où l’heure du calcul est arrivée. Il n’y a pas de hasard aux échecs, mais souvent le perdant affirme que son adversaire a eu de la chance. La chance aux échecs, c’est le coup que vous calculerez plus loin que votre adversaire, la pièce que vous placerez de manière plus harmonieuse. « La chance est quelque chose que vous devez travailler », dit le grand-maître russe Peter Svidler… alors entraînez-vous avec ce livre !

Un excellent ouvrage pédagogique dans l’esprit de la collection “Pour les Nuls”. Nous y avons trouvé de nombreux conseils repérés par des pictogrammes. L’apprentissage se trouve facilité par la présence de pavé synthétique en grisé regroupant des “règles”, comme par exemple comment jouer les finales. Nous le conseillons vivement aux débutants et à tous les joueurs amateurs. Nous aimons beaucoup les “Top10”, en particulier en page 319, les 10 français qui ont marqué l’histoire des échecs !

POUR LES JOUEURS DE CLUBS

Pour un joueur d’échecs occasionnel ou un joueur de club ayant un niveau Elo compris dans la fourchette [1400-2000]

Qu’est-ce que la stratégie ? Cela inclut la connaissance des thèmes, l’élaboration des plans, l’évaluation des positions, faire la différence entre ce qui doit être calculé et ce qui est facultatif. Par opposition, la tactique représente le calcul des variantes. Le premier livre s’adresse aux joueurs connaissant quelques thèmes stratégiques de base comme « pion passé », « Fous de couleurs opposées », « blocage » etc.
Il contient des exercices de difficulté variée. Certains sont relativement simples à résoudre, d’autres sont plus complexes et peuvent être envisagés comme sujets de réflexion. De cette manière, la situation peut être plus ou moins bien comprise et l’enjeu n’est pas seulement de trouver la solution. Ainsi, l’étude de chaque position proposée profitera à des joueurs de différents niveaux.

Le très expérimenté entraîneur d’échecs Xavier Parmentier nous détaille dans cet ouvrage, comment prendre l’initiative du jeu à son compte et imposer sa loi sur l’échiquier. La méthode EPM = Echec Prise Menace, exposée dans le chapitre 2, nous réconcilie avec l’efficacité tactique à l’image du brillant Pillsbury terrassant Lasker. Ce livre, le premier consacré à l’initiative aux échecs, aurait pu s’intituler Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’initiative sans jamais oser le demander.

Un livre intemporel mais aussi d’actualité. Cet ouvrage sur les échecs présente le cours de tactique des grands maîtres bulgares Dejan Bojkov et Vladimir Georgiev. La première partie vous permettra d’intégrer en profondeur les méthodes tactiques de base (clouages, déviations, surcharges, etc.), de façon à sentir les moments clés. La seconde partie vous montrera comment utiliser cet arsenal dans le contexte stratégique d’une attaque sur le roque. Les exemples sont tirés de parties récentes et de nombreux exercices vous permettent d’appliquer tout de suite les connaissances acquises même si vous ne trouverez pas ici le fameux coup du parapluie bulgare

Tout le monde s’accorde sur les bénéfices d’une bonne connaissance de la théorie des fins de parties. Entre autres :

      • il est très satisfaisant de savoir conclure à son avantage une partie que l’on a dominée – ou d’obtenir la partie nulle après une âpre défense,
      • en sachant où l’on va, on traite bien mieux la phase délicate de transition entre milieu de partie et finale – on sait quelles pièces échanger ou non, et où placer ses pions
      • contrairement à la théorie des ouvertures, la théorie des finales évolue très lentement – à de rares exceptions près, les connaissances acquises restent toujours valables.
    • Répertoire d’ouvertures efficace pour joueur d’échecs paresseux

Fallait bien que cela arrive un jour. La cigale aime la sieste et les parties d’échecs tranquilles… C’est pour cela qu’Olibris nous gratifie aujourd’hui d’un manuel digeste pour amateurs zen en moins de 200 pages.

POUR LES ENFANTS

Enfin, pour initier les jeunes enfants de moins de 8 ans, nous vous suggérons les échecs un jeu d’enfant de Murray Chandler et Helen Miligan. Et pour travailler les combinaisons, “Tactimania” de Glenn Flear. Excellente lecture !

Si votre enfant débute aux échecs et ne connait pas encore les règles du jeu, ce livre lui sera très utile. Les échecs, un jeu d’enfant écrit par Murray Chandler et Helen Mulligan permet une initiation en douceur et avec humour au plus grand des jeux de stratégie.

Ce livre s’adresse aux joueurs occasionnels ou de club jusqu’au niveau maître, le degré de difficulté des exercices etant à chaque fois clairement indiqué. Le classement thématique des positions est conçu de façon à développer l’intuition du lecteur, qui sera ensuite mieux à même de profiter de ses acquis dans ses propres parties. L’ouvrage s’achève sur un test qui permet d’évaluer son niveau. Tactimania, c’est le plaisir de la combinaison. Si vous aimez le jeu d’échecs, et surtout la tactique, et si vous désirez vous améliorer dans ce domaine, alors ce livre est fait pour vous.

Les questions les plus fréquemment posées par nos lecteurs (FAQ)

Dois-je copier les grands-maîtres ou adopter mon propre style ?

La réponse est claire : il faut être heureux durant la partie et donc suivre son propre chemin. Un joueur agressif jubile en attaque, un défenseur-né est particulièrement heureux replié derrière ses lignes. Le défenseur ne doit cependant pas oublier qu’il faut aller chercher la victoire et donc préparer dès que possible la contre-attaque.

On ne peut pas être performant si l’on est seulement attaquant ou seulement défenseur. Le « coup parfait » aux échecs est d’ailleurs un coup qui attaque et défend simultanément.

Il faut donc construire son répertoire d’ouvertures en fonction du type de positions que l’on veut obtenir. Il ne faut pas copier tel grand-maître parce qu’il est spécialiste de telle défense. Il est vrai que l’enthousiasme pousse souvent un joueur à se lancer dans une variante après avoir vu une partie instructive qui résume en quelque sorte la ligne de jeu.

Mais attention, ce qui correspond à un joueur X, ne nous correspond peut-être pas. Si l’on se trompe de défense, on peut perdre des années (même si on apprend toujours quelque chose) et accumuler des mauvais résultats. Prenez le temps de vérifier les variantes vous-même. Quand vous pensez être prêt, affrontez un moteur de jeu et jugez votre efficacité. Soyez objectif.

Si vous avez la chance d’avoir un entraîneur, demandez-lui de vous démontrer le bien-fondé des variantes qu’il vous recommande. Si la démonstration est probante, alors seulement vous pourrez avoir confiance en lui.

D’où provient exactement le mot « échecs » ?

Le mot « Echecs » avec une majuscule vient de l’arabe « cheikh » (chef ou sage), à prononcer « chir ». Il est écrit eschac dans la chanson de Roland en 1080. Le mot « eschac » doit être différencié du mot allemand « escac », butin, à l’origine du mot « échec », sans majuscule, à connotation négative.

Le nom de notre sport (Echecs) doit donc comporter une capitale pour le distinguer du mot « échec ». Quant au mot « échiquier », il vient pour sa part du vieux français « eschaquier » (1130) – mot repris par l’administration financière anglaise.

Quand doit-on proposer la nullité ?

La proposition de nulle peut constituer parfois un véritable traquenard pour le joueur adverse. Voici l’une de ces circonstances favorables.

L’adversaire désire gagner et va se retrouver, après notre prochain coup, face à un choix crucial :

  • Première option : placer un sacrifice tentant
  • Seconde option : jouer un coup tranquille qui maintient le statu quo

Si l’on est sûr que le sacrifice est faux, il est judicieux de proposer la nullité après avoir joué son coup. Il est en effet difficile pour l’adversaire de conserver sa maîtrise à ce moment déstabilisant, en éventant le piège tactique et en choisissant la ligne de jeu calme après avoir décliné la nulle.

La proposition de nulle s’impose aussi au moment où l’on sent que l’on perd pied complètement alors que l’on dispose encore d’une légère supériorité matérielle, difficile à exploiter ; par exemple une qualité de plus en échange d’un pion alors que l’adversaire dispose de pièces un peu moins postées.

Enfin la proposition de partage du point est conseillée pour s’épargner une perte d’énergie en milieu de tournoi lorsque l’on est sûr que la nulle sera l’issue finale.

Quels sont les objectifs du milieu de jeu ?

Une victoire se construit en accumulant de petits avantages, en conservant l’initiative des opérations et en obligeant l’adversaire à prendre des décisions difficiles. Les trois objectifs fondamentaux de milieux de jeu peuvent néanmoins être résumés par le mot-clef SPA. Non pas Société Protectrice des Animaux, mais :

    • Prise de la Septième traverse (en empruntant les colonnes ouvertes) ; outre l’avantage psychologique qu’elle procure, permet de prendre des pions et de mettre en péril le roi adverse.
    • Obtention d’un Pion passé de façon à fixer une ou plusieurs pièces adverses en position de bloqueur et donc de dégarnir une autre zone de l’échiquier. Le pion passé peut refouler des pièces adverses et nous permet « d’accrocher » nos pièces.

Le pion passé aide aussi à mettre l’adversaire en « zugzwang », c’est-à-dire à ne lui laisser jouer que des coups perdants.

De plus, un pion passé, soutenu par une tour placée derrière lui, fait peur par la potentialité qu’il représente. Aux échecs comme dans la majeure partie des sports, il faut affaiblir l’adversaire au niveau psychologique.

  • Attaque & Affaiblissement du camp adverse en vue de conserver l’initiative, de détruire la structure de pions adverse et de désynchroniser les pièces adverses. C’est ce qu’on appelle le jeu positionnel. Le harcèlement permanent est particulièrement payant.

Néanmoins, ces trois objectifs ne suffisent pas. Le but suprême est la « mise en zugzwang » où l’adversaire, voyant ses possibilités réduites, tente une opération inconsidérée pour avoir l’impression de jouer, et perd.

J’ai entendu parler du « jeu des couleurs sur l’échiquier » De quoi s’agit-il ?

Il est possible de déchiffrer une partie selon les couleurs sur lesquelles sont placées les pièces des deux camps en se demandant : « Comment les blancs contrôlent-ils les blancs ? Comment les blancs contrôlent-ils les noirs ? »

La stratégie la plus simple est le débordement qui consiste à attaquer la couleur la moins bien contrôlée par l’adversaire.

La stratégie la plus risquée consiste au contraire dans l’agression où l’on attaque la couleur la mieux contrôlée par l’adversaire ; c’est-à-dire le piédestal adverse.

En règle générale, il est recommandé de contrôler les deux couleurs de manière équilibrée afin d’échapper à tout débordement adverse.

Si une position n’autorise pas un calcul évident et échappe aux raisonnements les plus subtils, c’est généralement le principe des couleurs qui l’emporte. De manière générale, il est dangereux de céder complètement une couleur à l’adversaire.

J’ai entendu parler des apports considérables du champion du monde Steinitz. Quels sont-ils ?

Wilhelm Steinitz (1836-1900) abandonne ses études universitaires de mathématiques à Vienne en décidant « d’épouser » la carrière de joueur professionnel. Malgré une santé fragile, de faibles moyens et une irritabilité qui ne lui attire pas la sympathie, il démontre rapidement sa virtuosité sur l’échiquier et au jeu à l’aveugle.

On peut dire que Steinitz est l’inventeur de la stratégie moderne et du jeu défensif de haut niveau. C’est à lui que l’on doit la notion de pion faible, pions isolés et doublés, les avantages de la majorité de pions à l’aile dame, de la paire de fous ainsi que la stratégie des positions fermées que ses prédécesseurs préféraient éviter.

Parmi ses recommandations : « Il faut acquérir un avantage positionnel avant d’envisager une quelconque combinaison. »…

« Quand une situation s’équilibre, les forces et les faiblesses des deux camps se neutralisent » … « Le fondement du plan est une estimation précise. »

En étudiant ses parties et celles de ses adversaires, Steinitz découvre les lacunes de l’attaque à tout prix d’Anderssen (perfectionnée par Morphy) qui n’est valable que lorsque l’adversaire est maladroit en défense ; Il décide donc de renforcer les techniques du jeu défensif. Ce travail lui permet de s’accrocher à de très nombreux pions sacrifiés par ses adversaires et de l’emporter des centaines de fois ! En 1882, on dit de Steinitz : « Ce petit homme nous a appris à jouer aux échecs. »

Ses conseils sont si nombreux et si éparpillés qu’il influença des champions de manière très différente durant des dizaines d’années.

Le champion américain Paul Morphy est-il mort fou ?

Un épisode peu connu de la vie de Morphy est la rencontre de sa vie en 1858 lors de son premier voyage à Paris. Morphy est effectivement tombé éperdument amoureux d’une belle Parisienne. Hélas pour lui, tout ne se passa pas comme il l’aurait voulu. La guerre de Sécession éclate en 1861. Missionné par le Sud, Morphy retourne en France en 1862 pour chercher probablement des alliés dans la vielle Europe. Il en profite pour battre Arnous de Rivière par 9 à 3 et rencontrer sa bien-aimée qui ne veut toujours pas le suivre en Amérique.

Morphy vient pour la troisième fois à Paris en 1867 pour décider sa belle mais en vain. Suite à cet échec sentimental, Morphy développe en 1870 plusieurs phobies, notamment de persécution envers son beau-frère, Sybrandt, qui administre à son profit l’héritage paternel. On tente d’interner Morphy, mais il démontre aux médecins qu’il est parfaitement lucide. Conséquence de sa dépression sentimentale et aussi dans une moindre mesure de la défaite du « Sud » qui a ruiné sa famille, Morphy a le regard fixe et parle tout seul. En 1884, sa mère le retrouve mort dans sa baignoire. De là à dire qu’il est mort fou, est pour le moins exagéré.

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