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Ils ne font travailler que les méninges et pourtant les jeux de table comportent bien une dépense énergétique et mobilisent tout le système cardiovasculaire
Un article surprenant de Science & Vie sous la plume de Karine Jacquet.
Echec et mat ! Depuis 1999, le Comité olympique considère les échecs comme « un sport de l’esprit » qui, même s’il ne figure pas aux festivités des J.O., est doté de fédérations nationales et internationales, au même titre que le foot, le handball, la gymnastique… Certes, difficile pour certains de voir dans ce « jeu » une véritable activité physique.
Et pourtant, les parties se déroulant parfois sur cinq heures, voire plus, elles nécessitent endurance, concentration, réactivité et technicité. Autant dire que l’organisme est grandement mobilisé, et pas seulement au niveau des neurones.
Atour de la table, les calories brûlent
Des mesures ont ainsi révélé que les joueurs d’échecs ont beau être assis sur leur chaise, leur rythme cardiaque peut grimper jusqu’à 160 pulsations/min (entre 60 et 100 au repos) voire 200, et leur tension artérielle atteindre plus de 20 (quand elle est à 14 en temps normal). Selon certaines études, le modèle pulsatoire (les variations du rythme cardiaque) des joueurs d’échecs serait identique à celui des… pilotes de Formule 1 !
N’en déplaise aux sceptiques, jouer autour d’une table (aux échecs, mais aussi au poker, etc.) est donc un sport à part entière, qui brûle même des calories. En 2005, à l’issue de la Coupe du monde disputée en Russie, le finaliste ukrainien Ruslan Ponomariov avait perdu près de 5 kg durant ce seul tournoi, soit en vingt et un jours.
Pour en savoir plus : Science & Vie QR n°24 « Le sport et la santé »