« L’adolescent qui se joue des échecs » par Pierre Barthélémy (Le Monde)

Carlsen © Fred Lucas

La scène a lieu dans une salle feutrée du Palais de la Méditerranée à Nice, devant une quarantaine de spectateurs absolument silencieux.

Dans le cadre de l’Amber Tournament qui, depuis 1992, se joue chaque mois de mars sur la Côte d’Azur, le Russe Vladimir Kramnik, ancien champion du monde d’échecs de 32 ans, est confronté à un gamin de 17 ans.

Devant eux, pourtant, il n’y a pas de jeu. Chacun est concentré sur un écran d’ordinateur affichant un échiquier vide : les deux protagonistes jouent à l’aveugle, exercice délicat.

Par moments, Kramnik s’enfouit en lui-même pour « voir » la position. Il clique sur une case et déplace une pièce invisible sur une autre case.

On attend la réponse de l’adolescent mais elle ne viendra pas : dans une position pourtant supérieure, Magnus Carlsen (photo © Fred Lucas) dépensera une demi-seconde de trop pour réfléchir et perdra la partie au temps…

la suite de cet excellent article du Monde, sous la signature de Pierre Barthélémy

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