Durant quatre jours, 160 enfants et jeunes de 5 à 20 ans, dont sept de Tourcoing, étaient en compétition au championnat de ligue jeunes Nord – Pas-de-Calais, à l’Atelier, au Virolois.
Les parties se sont succédé pendant quatre jours. – Photo Thierry Thorel
De part et d’autre des échiquiers, le silence est d’or au rythme des âpres batailles qui se mènent. Les arbitres veillent et les parents sont tenus à distance. Depuis mercredi et jusqu’à ce samedi à l’Atelier, 160 enfants et jeunes de toute la région, âgés de 5 à 20 ans, issus d’une vingtaine de clubs, participent au championnat de ligue Nord – Pas-de-Calais.
Cette compétition est qualificative pour les championnats de France jeunes, qui auront lieu en avril, à Agen.
Tout le travail qu’on mène dans les quartiers prioritaires commence à payer. »
John Cappon, Cofondateur du club Les échecs vers la réussite
De part et d’autre des échiquiers, le silence est d’or au rythme des âpres batailles qui se mènent. Les arbitres veillent et les parents sont tenus à distance. Depuis mercredi et jusqu’à ce samedi à l’Atelier, 160 enfants et jeunes de toute la région, âgés de 5 à 20 ans, issus d’une vingtaine de clubs, participent au championnat de ligue Nord – Pas-de-Calais.
Cette compétition est qualificative pour les championnats de France jeunes, qui auront lieu en avril, à Agen.
Tout le travail qu’on mène dans les quartiers prioritaires commence à payer. »
John Cappon, Cofondateur du club Les échecs vers la réussite
Sept de ces jeunes sont inscrits au club tourquennois Les Échecs vers la réussite, qui compte plus de 300 adhérents et multiplie les interventions dans différentes structures. « On veut montrer qu’on est une ville d’échecs, explique John Cappon, qui l’a fondé avec son épouse, Nadia. Tout le travail qu’on mène dans les quartiers prioritaires dans le cadre des Cités éducatives commence à payer. Nos joueurs sont très appliqués dans les fins de partie, c’est un plus. Sur les 7, on espère avoir une moitié de qualifiés (…) Pour eux, cela reste un jeu et ils prennent beaucoup de plaisir à imaginer des combinaisons et inventer des stratégies. »
Parmi les favoris, Abigail, de l’école Notre-Dame de la Consolation aux Phalempins, et graine de championne. « Elle a déjà battu les deux filles de sa catégorie d’âge en moins de 8 ans ! », constate John Cappon. Et Corentin, de l’école Sainte-Lucie, à l’Epidème, figure déjà « parmi les neuf meilleurs de France ».
Le club d’échecs intervient dans une douzaine d’écoles, avec en projet une collaboration avec Pierre-Brossolette, au Clinquet, où un champion de France senior, Jean-Marc Degraeve, est venu raconter son parcours. « Il est retourné dans les classes de son enfance, explique John Cappon. Ensuite il a continué sa scolarité au collège Marie-Curie puis au lycée Gambetta. C’était génial car les enfants s’identifient. »
De la maternelle au bac
Des enfants et des jeunes se sont affrontés par catégorie d’âge. – Photo Thierry Thorel.
Ainsi, de la grande section de maternelle au bac, la passion des échecs se propage, avec un projet d’option au lycée Colbert, où des ateliers sont déjà organisés, avec « des joueurs de très bon niveau ». Au collège Mendès-France, où il existe une section sportive, les championnats scolaires départementaux vont se tenir le 17 janvier. Des échiquiers pour non-voyants doivent aussi être fabriqués avec des élèves de SEGPA et de classes ULIS de ce collège, l’idée étant de les donner à des associations et maisons de retraite, en proposant des initiations. « Il y a un vrai engouement pour ce jeu ! » Des premiers contacts ont aussi été pris avec l’université.
Il est même question que la ville mène un audit afin de recenser les initiatives personnelles dans les établissements car « nous pouvons les soutenir grâce à des financements de l’Agence nationale du sport ».
L’enjeu est de qualifier pour les championnats de France. – Photo Thierry Thorel
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