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Comment les échecs peuvent contribuer à développer ses capacités cognitives ?
Découvrez ce documentaire intitulé « My brilliant Brain » de la National Geographic sur les capacités extraordinaires de notre cerveau au travers la carrière de Susan Polgar, ex-championne du monde d’échecs.
Ci-contre, l’éducation des trois filles Polgar autour du jeu d’échecs, avec de gauche à droite, Zsuzsa (alias Susan), Klara (la mère), Laszlo (le père), Sofia et Judit dans leur appartement de Budapest en Hongrie.
Bien que joueur ordinaire, Laszlo Polgar, né en 1946 en Hongrie, est vu comme un expert de la théorie échiquéenne, possédant environ 10 000 livres sur les échecs. Il est principalement intéressé à la formation des jeunes enfants, croyant que « le génie est acquis, pas inné ». Alors qu’il est sans enfant, il rédige Bring Up Genius! et souhaite épouser une femme prête à l’aider dans ses expériences. Klara, une enseignante de primaire en Ukraine, qui vit dans une enclave où le hongrois est couramment parlé, accepte.
Ils eurent trois filles, qu’il forme à la maison, se concentrant sur les échecs. Les trois sont devenues des championnes mondiales, dont Susan qui a gagné un championnat pour moins de 11 ans à l’âge de 4 ans et a été plusieurs fois championne du monde féminin, et Judit, universellement considérée comme la meilleure joueuse de tous les temps et qui a atteint la huitième place au classement mondial en juillet 2005 avec un Elo de 2 735.
La mémoire et le jeu d’échecs.
La mémoire est continuellement sollicitée, et il est important de la préserver et de l’entretenir. L’idéal est de l’entraîner : dormez bien, lisez, apprenez, créez et – surtout – jouez… Ci-contre, l’immortelle d’Adolf Anderssen est une partie anthologique très remarquable de ce dernier. Cette partie d’échecs est considérée comme l’une des plus belles qui existent.
La partie immortelle est une célèbre partie d’échecs jouée par Adolf Anderssen (1818-1879) lors du tournoi de Londres de 1851 face au Français Lionel Kieseritzky (1806-1853).
Pour ne rien rater de l’actualité échiquéenne : Le calendrier des tournois
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Nos conseils pour conserver une bonne mémoire : jouez aux échecs et souvenez-vous que la mémoire ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !
Quelques activités pour stimuler votre cerveau Dans notre cerveau, des milliards de neurones peuvent modifier leur forme en fonction de ce que vous apprenez. Pour les stimuler, il faut diversifier les activités et solliciter si possible tous les sens. La lecture, le sport, l’écriture, l’apprentissage… Toutes ces pratiques font du bien à votre cerveau et le rendent plus vif.
Lisez. Plus vous enrichissez votre savoir, plus vous multiplez les connexions dans votre cerveau, vous permettant ainsi de créer des liens entre toutes les données brutes. L’accumulation de savoir est gage d’un cerveau en forme.
Bougez. Faire de l’exercice physique permet d’irriguer le cerveau en sang riche en oxygène. Un « aliment » dont raffolent vos neurones. De nombreuses études scientifiques assurent que le sport est le meilleur moyen de faire augmenter le taux de BDNF, une protéine qui participe à la croissance des neurones, et facilite l’apprentissage. Bouger retarderait aussi l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Dormez. Dormir est un bon moyen de préserver l’état de votre cerveau. Il a besoin que le corps se repose pour recharger ses batteries. Dormir vous aide à mieux mémoriser : le cerveau profite de ce repos pour stocker les informations importantes. L’insuffisance de sommeil entraîne une capacité de mémorisation moindre et plus de lenteur à retenir.
Jouez et amusez-vous. Scrabble, échecs, bridge, Sudoku, mots fléchés… A chaque jeu ses vertus! Jouer entraîne différentes zones du cerveau : la mémoire sémantique, la mémoire visuelle… Les jeux stimulent aussi l’attention et peuvent être un moyen de réduire la prédisposition des personnes à la distraction, et permet d’améliorer leur concentration.
Pour s’amuser aux échecs, Susan Polgar qui joue une partie blitz (5 minutes par joueur). Elle reste totalement concentrée sur la partie d’échecs, et appuie sur la pendule après chacun de ses coups sans quitter des yeux l’échiquier.
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