« Rematch » sur Arte : une série revisite le mythique duel aux échecs entre Garry Kasparov et un ordinateur

Arte lance la captivante série « Rematch » le jeudi 17 octobre à 20h55 relatant le match d’échecs revanche en 1997 entre le champion du monde d’échecs Garry Kasparov et l’ordinateur Deep Blue de la société IBM qu’il avait battu l’année précédente.

Echecs : Christian Cooke (Garry Kasparov) dans la série « Rematch » face à l’ordinateur Deep Blue d’IBM. © Crédit photo : Leo Pinter

Christian Cooke (Garry Kasparov) dans la série « Rematch » face à l’ordinateur Deep Blue d’IBM. © Crédit photo : Leo Pinter

En 1996, le champion du monde d’échecs Garry Kasparov battait facilement 4-0 l’ordinateur Deep Blue. L’année suivante, IBM lui propose une revanche qu’il accepte. C’est cette histoire que raconte la fascinante série « Rematch » de Yan England, avec Christian Coke, diffusée sur Arte.

Echecs : Christian Cooke montre avec brio toute la complexité du joueur russe Garry Kasparov entre assurance, doute et fragilité.
Leo Pinter

Christian Cooke montre avec brio toute la complexité du joueur russe Garry Kasparov entre assurance, doute et fragilité – Photo Leo Pinter

L’idée de cette série est antérieure à celle du « Jeu de la Dame » sur Netflix, à une époque où il n’y avait encore eu aucune série sur les échecs. Son arrivée avait de quoi inquiéter le producteur Bruno Nahon et le réalisateur Yan England, mais l’approche entre les deux œuvres était si différentes qu’ils ont continué l’écriture de leur projet. England et le scénariste André Gulluni avaient même commencé par écrire un film, cependant il s’est vite avéré que le sujet était plus propice à une série.

Echecs : PC (Orion Lee) et Paul Nelson (Tom Austen) , les « dompteurs » de l’ordinateur Deep Blue.
Leo Pinter

PC (Orion Lee) et Paul Nelson (Tom Austen) , les « dompteurs » de l’ordinateur Deep Blue – Photo Leo Pinter

Une série sur les échecs inspirée de faits réels

« Rematch » s’inspire des faits réels, tout en prenant quelques libertés. Même si ce match entre l’homme et la machine avait été très médiatisé à l’époque et Kasparov l’avait également longuement commenté, les créateurs souhaitaient se réserver la possibilité de s’évader en inventant des personnages afin de faire de cette histoire, une aventure, tout en conservant la dramaturgie. En revanche, les parties d’échecs sont conformes à la réalité.

Eches : Klara Kasparova (Trine Dyrholm), la mère de Garry Kasparov, qui a accompagné son fils dans toutes ses épreuves, veille sur lui à distance - Photo Leo Pinter

Klara Kasparova (Trine Dyrholm), la mère de Garry Kasparov, qui a accompagné son fils dans toutes ses épreuves, veille sur lui à distance – Photo Leo Pinter

La façon dont est filmée cette série nous plonge au cœur de l’action : on ressent les troubles dans les deux camps, comme dans un match de boxe, avec ses phases d’observation, des échanges plus ou moins rapides et les impacts, caractérisés ici par le son des pièces sur l’échiquier. Le réalisateur Yan England l’exprime ainsi : « J’ai essayé de montrer les échecs comme une expérience physique et émotionnelle, car, derrière l’aspect mathématique du jeu, il y a des êtres humains ».

Le comédien Christian Cole, qui interprète Garry Kasparov, parvient avec brio à transmettre l’intensité du joueur russe dans toute sa complexité entre doute et fragilité. Pas la peine de s’y connaître en jeu d’échecs pour apprécier ce prenant « Rematch ».

L’article complet sur SudOuest.fr

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