Plus de 25 millions d’élèves pratiquent le jeu d’échecs en classe d’après la Commission Scolaire de la Fédération Internationale d’Échecs (FIDE).
Cette activité échiquéenne croissante est guidée et s’appuie sur le constat scientifique du développement de compétences scolaires et de certaines fonctions cognitives chez les élèves pratiquant les échecs en contexte scolaire. Cela est mentionné dans le rapport sur les pratiques enseignantes, cité par la Fédération Française des Échecs (FFE).
Le transfert de compétences échiquéennes vers des domaines cognitifs et académiques notamment vers les mathématiques est aujourd’hui reconnu.
Comment les échecs stimulent l’activité cérébrale
Le jeu d’échecs participe à la stimulation cognitive, au développement de la réflexion et à la prise de décision éclairée.
Le jeu d’échecs exerce la pensée logique et la concentration, la structuration spatiale, la compréhension, le vocabulaire et l’argumentation, l’anticipation de mouvements et contre-mouvements, la planification de stratégie, la capacité numérique, la capacité de raisonnement déductif, inductif et analogique, la mémoire visuelle, les compétences analytiques, la capacité à résoudre des problèmes complexes (réfléchir, penser, comprendre, analyser, calculer, prendre une décision) et ce dès le plus jeune âge.
Une capacité d’apprentissage pour tous
Cette capacité d’apprentissage n’étant pas réservée aux joueurs expérimentés. Ainsi, l’apprentissage des échecs favorise le développement cognitif, social et émotionnel des élèves avec notamment des progrès significatifs dans les capacités mathématiques.
L’analyse des positions d’échecs comporte des similitudes avec la résolution de problèmes mathématiques. Ceci, à travers des concepts tels que la corrélation, le système de coordonnées, des concepts géométriques tels que les colonnes, les rangées, les diagonales, les calculs continus, les distances.
Le développement de compétences socio-émotionnelles
Outre ces compétences, l’activité échiquéenne participe à l’amélioration des compétences socio-émotionnelles à travers la patience, la persévérance avec la gestion des émotions suite aux victoires et des défaites, la responsabilité, le fair-play et le développement de l’esprit sportif.
Elle participe au renforcement de la mémoire pour résoudre les problèmes et situation tactiques et stratégiques, au renforcement de la créativité à travers l’exploration combinatoire et les calculs de positions et mouvements possibles.
Le jeu d’Échecs est présenté dans le rapport de mission mathématiques de Cédric Villani.
Pour l’enseignement des maths, il s’avère être un excellent outil pour décomposer-composer les nombres, et pratiquer le raisonnement, un outil qui stimule le raisonnement logique et contribue à créer ou restaurer le plaisir de faire des mathématiques.
Le jeu d’échecs pour l’Education Nationale
« Le jeu d’Échecs est une activité à la fois intellectuelle, ludique et sportive, qui permet de développer des compétences diverses chez ceux qui le pratiquent. il développe des capacités intellectuelles telles que la mémoire, le raisonnement logique, la capacité d’abstraction, l’analyse de problème et la mise en œuvre de stratégies de résolution. Le jeu d’échecs s’apprend et se pratique dès le plus jeune âge. »
Convention cadre entre le Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse et la Fédération Française des Échecs relatif au lancement de l’opération Class’Échecs, Mars 2022.
L’article complet sur le site Ecosciences Grenoble
Comment les échecs stimule l’activité cérébrale
Le jeu d’échecs participe à la stimulation cognitive et au développement de la réflexion, la prise de décision éclairée. Le jeu d’échecs exerce la pensée logique et la concentration, la structuration spatiale, la compréhension, le vocabulaire et l’argumentation, l’anticipation de mouvements et contre-mouvements, la planification de stratégie, la capacité numérique, la capacité de raisonnement déductif, inductif et analogique, la mémoire visuelle, les compétences analytiques, la capacité à résoudre des problèmes complexes (réfléchir, penser, comprendre, analyser, calculer, prendre une décision) et ce dès le plus jeune âge.
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Références aux articles sur les échecs
- (Nottet et al. 2022) Tristan Nottet, Annick Fagnant (2022). Quelle est la perception des enseignants du primaire ayant suivi la formation « Le jeu d’échecs à l’école : stratégie pour développer les apprentissages »,
- L’impact de l’intégration du jeu d’échecs dans leur enseignement sur les élèves – Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Éducation
- (Butnariu et al. 2022) Butnariu, M. (2022). Education through Chess and Physical Movement in the Primary School. Bulletin of the “Transilvania” University of Braşov, 89–96.
- (Butnariu et al. 2019) Butnariu, M., & Butnariu, M. (2019). Learning chess at primary school by game. Gymnasium
- (Gobet et al. 2006) Gobet, F., & Campitelli, G. (2006). Educational benefits of chess instruction: A critical review. In Chess and education: Selected essays from the Koltanowski conference (pp.124-143). University of Texas. Chess Program.
- (Leal et al. 2022) Leal Yves, (2023). Class’échecs, étude des pratiques enseignantes 2022 – 2023″
- Class’Échecs est un programme d’accompagnement complet pour les professeurs des écoles qui souhaitent initier leurs élèves aux Échecs.
- (Rosholm et al. 2017) Rosholm, M., Mikkelsen, M. B., & Gumede, K. (2017). Your move: The effect of chess on mathematics test scores. PLOS ONE, 12(5), e017725
- (Sala et al. 2017) Sala, G., & Gobet, F. (2017). Does chess instruction improve mathematical problem-solving ability? Two experimental studies with an active control group. Learning & Behavior, 45(4), 414-421.
- (Sala et al. 2015) Sala, G., Gorini, A., & Pravettoni, G. (2015). Mathematical Problem-Solving Abilities and Chess. SAGE Open, 5(3), 215824401559605.
- (Trinchero et al. 2012) Robert Trinchero (2012). Chess as a cognitive training ground. Six years of trials in primary schools.
- (Trinchero et al. 2013) Robert Trinchero (2013). Can chess training improve Pisa scores in mathematics ? An experiment in Italian primary schools. Kasparov Chess Foundation.
- (Villani et al. 2018) Villani, Cédric, Charles Torossian, and Thierry Dias. « 21 mesures pour l’enseignement des mathématiques. » (2018).