Magnus Carlsen prend sa revanche sur Hans Niemann deux ans après les soupçons de triche

Le Norvégien Magnus Carlsen a battu l’Américain Hans Niemann en demi-finale du Speed Chess Championship 2024 à Paris, ce vendredi 7 septembre. Cet événement est un moment fort pour les amateurs d’échecs.

Echecs : Le Norvégien Magnus Carlsen a battu l’Américain Hans Niemann en demi-finale du Speed Chess Championship 2024 à Paris, ce vendredi 7 septembre.


C’était les retrouvailles entre Magnus Carlsen et Hans Niemann. Les deux joueurs se sont affrontés, ce vendredi 7 septembre en demi-finale du Fast Chess Championship, et ce, deux ans après leur dernier match. Cette fois, le numéro 1 mondial a su tirer son épingle du jeu.

En effet, Carlsen s’est imposé contre Niemann par un retentissant 17,5-12. Une victoire au goût revanchard pour le Norvégien qui avait perdu contre l’Américain en 2022. Le numéro 1 mondial avait d’ailleurs contesté les résultats du match à l’époque accusant son adversaire de tricherie.

Un historique compliqué entre les deux champions d’échecs

D’autres grands maîtres internationaux comme le Japonais Hikaru Nakamura lui avaient également emboîté le pas. De ce fait, chess.com, première plateforme d’échecs en ligne au monde, avait jugé que l’Américain avait « probablement triché » au moins 100 fois lors de parties en ligne.

S’il a reconnu avoir triché sur chess.com à deux reprises, quand il avait 12 et 16 ans, Niemann, aujourd’hui âgé de 21 ans, niait avoir continué de le faire. Il avait aussi traîné ses accusateurs devant la justice américaine, leur réclamant 100 millions de dollars de réparations, mais un juge fédéral l’a débouté en juin 2023.

Après la confrontation Carlsen s’était empressé a publié un tweet sur son compte X, sans aucun texte explicatif et dans lequel apparaît en image Lebron James et Lance Stephenson. Le Norvégien comparant, sans doute, son adversaire à Stephenson, joueur de NBA G League (deuxième division américaine).

Le score final est sans appel

Echecs : le score finale de la rencontre

L’article complet sur Ouest-France

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