Autoproclamé le « GOAT des échecs », Théo Phulpin, également connu sous le nom de Gartin, représente cette génération qui bouleverse les choses, aussi bien sur les réseaux sociaux que devant la pendule. Théo Phulpin se dévoile.

Depuis son plus jeune âge, Théo place ses pions. Théo Phulpin se dévoile à travers diverses passions dans lesquelles il excelle à chaque occasion, se distingue, obtient des succès… et connaît parfois des revers. Sous le nom de Gartin, il s’est imposé dans le domaine des échecs grâce à sa célèbre « danse des cavaliers », mais aussi sur les plateformes où il partage, avec un humour bien dosé, sa passion pour le jeu. S’il s’emballe d’exubérance, il risque de s’écrouler.
Lorsqu’il manifeste une exubérance débordante devant la caméra, il présente un visage tout à fait différent lors de nos rencontres au sein des locaux de Red Bull. Théo, souriant et calme, est prêt à dévoiler ses aspects les moins connus du grand public.
Dragon Ball Z – Théo Phulpin se dévoile
Théo a fait son entrée dans le monde des échecs grâce à une histoire de famille. « C’est mon père qui m’a fait connaître ce jeu. Il voulait m’apprendre à jouer aux échecs, comme un père qui veut partager ses passions avec son fils. » Cependant, au départ, l’échiquier ne l’intéresse pas du tout. « J’avais une certaine hyperactivité, ce qui me poussait à observer fréquemment à gauche et à droite. Apprendre les règles et passer trois heures à déplacer des pions ne m’enthousiasmait pas vraiment. » Alors, son père découvre le moyen astucieux : Théo, un fan de Dragon Ball Z, découvre un magazine de l’anime qui propose une sélection de figurines en tant que pions. L’objectif ? Reconstituer un échiquier avec les personnages. Et ça marche…
Dès lors, tout s’enchaîne. Théo rejoint le LUC EDN (Lille Université Club Échiquier du Nord) et gagne rapidement ses premiers tournois régionaux. Motivé par l’enjeu, Théo déclare : « J’ai perçu dans la compétition une opportunité d’être accepté et apprécié. » Ce qui est le plus chouette en gagnant, c’est d’être reconnu pour sa victoire. Théo Phulpin se dévoile progressivement sur l’échiquier.
Prendre la parole
Ce désir de reconnaissance, il le ressent dans un autre domaine tout à fait différent en participant à un concours d’éloquence, pendant ses études de droit. Un nouveau défi pour le jeune garçon, étant donné ses problèmes de communication en public à l’époque. Et pourtant, il arrive en finale, devant 1 500 personnes. « Il y a eu un sujet qui ne m’inspirait pas vraiment : « Inventer, ce n’est pas simplement penser à côté. » (La vidéo est disponible sur YouTube.) Cependant, pour Gartin, ce qui était le plus crucial, c’était la chance de « s’exprimer, de réfléchir sur un sujet et de dévoiler une autre dimension de moi-même ». »
Pour puiser le courage requis, il nous révèle s’être inspiré des grands orateurs. « « Leur éloquence constituait une source d’inspiration et, à mon sens, les discours remarquables sont ceux qui ne visent pas à devenir des chefs-d’œuvre. » » Ce goût des mots, Gartin le cultive également de manière plus intime à travers l’écriture. « J’ai ressenti le besoin de parler de mes souffrances et de mes obstacles. » Il écrit pour lui-même et parle en public pour aider ceux qui cherchent à s’exprimer. « Je réalise ce que j’aurais souhaité faire quand j’étais enfant. »
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