Les échecs sont au service du développement durable, particulièrement lors de la Journée mondiale du jeu d’échecs, le 20 juillet de chaque année.
Selon les Nations Unies, le sport, les arts et l’activité physique peuvent influencer les mentalités, les préjugés et les comportements, tout en étant une source d’inspiration pour les individus. Ils peuvent également briser les obstacles raciaux et politiques. En outre, ils combattent la discrimination et apaisent les conflits. On célèbre souvent ces aspects pendant la Journée mondiale du jeu d’échecs, qui incarne l’esprit de coopération et de paix.
Des messages de joueurs professionnels aux fans du monde entier en cette journée mondiale des échecs.
Les échecs constituent l’un des jeux les plus anciens, les plus intellectuels et les plus culturels qui existent. Ils allient à la fois le sport, le raisonnement scientifique et des dimensions artistiques. On y joue à travers le monde et ils encouragent l’équité, l’inclusion et le respect mutuel. Cela favorise un environnement de tolérance et de compréhension entre les peuples et les nations. Ils jouent aussi un rôle essentiel dans la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Le jeu contribue à ses objectifs de développement durable. Notamment, il renforce l’éducation, l’égalité des genres et l’épanouissement des femmes et des filles.
La proclamation de la journée mondiale du jeu d’échecs
Le 12 décembre 2019, l’Assemblée générale a ainsi proclamé le 20 juillet comme étant la Journée mondiale du jeu d’échecs. Cela vise à souligner leur contribution significative à la paix et à la coopération internationale. La date choisie marque la création de la Fédération internationale des échecs (FIDE) à Paris, en 1924.
Depuis l’année 1966, à l’initiative de la FIDE, on commémore le 20 juillet en tant que Journée internationale des échecs. Les passionnés d’échecs à travers le monde célèbrent cet événement. Cette célébration, Journée mondiale du jeu d’échecs, met en lumière la passion partagée pour ce jeu intellectuel.
La Journée mondiale du jeu d’échecs organisée par les Nations Unies vise à renforcer le rôle crucial de la FIDE. Elle soutient la coopération internationale pour les activités du jeu d’échecs. De plus, elle favorise l’harmonie amicale entre tous les peuples du monde, tout en offrant une plateforme essentielle pour promouvoir le dialogue, la solidarité et une culture de la paix.
Contexte
Les échecs constituent un jeu de société stratégique opposant deux participants. L’objectif est de prendre la pièce du roi de l’autre joueur. On fait cela en utilisant différentes pièces qui peuvent se déplacer de manière spécifique sur un plateau en damier. À l’heure actuelle, on dénombre plus de 2 000 variantes de ce jeu. Toutes sont célébrées lors de la célébration mondiale.
En ce qui concerne ses origines, certaines personnes avancent l’hypothèse selon laquelle le jeu dériverait d’un autre jeu, similaire aux échecs. Ce jeu, dénommé Chaturanga, aurait émergé dans le nord du sous-continent indien durant la période de la dynastie des Gupta (environ 319 – 543 EC). Il se serait ensuite propagé le long des routes de la soie vers l’ouest, en direction de la Perse.
Toutefois, le jeu d’échecs moderne serait issu de « Chaturanga » qui signifie « quatre divisions ». Ce terme désigne soit les divisions des pièces de jeu en infanterie, cavalerie, éléphanterie et charrette, qui sont devenues dans le jeu moderne le roi, le tour, la dame, le cavalier et le pion. Soit, il désigne le fait que le jeu était auparavant composé de quatre joueurs. « Chatrang », puis « Shatranj », était le nom du jeu quand il est arrivé en Perse vers 600 après Jésus-Christ.
Les origines du jeu d’échecs
La première mention du jeu se trouve dans un manuscrit persan relatant la visite d’un ambassadeur du sous-continent indien auprès du roi Khosrow I (531 – 579 EC). Au cours de cette visite, l’ambassadeur lui offrit ce jeu en présent. De là, le jeu s’est diffusé vers d’autres régions, notamment vers la péninsule arabique et l’ancienne Byzance. Aujourd’hui, la Journée mondiale du jeu d’échecs commémore cet héritage.
En l’an 900 de l’ère commune, les éminents maîtres d’échecs abbassides al-Suli et al-Lajlaj ont élaboré des ouvrages traitant des techniques et des stratégies du jeu. Par ailleurs, en l’an 1000 de l’ère commune, le jeu d’échecs avait déjà acquis une grande popularité à travers l’Europe et en Russie. Ce jeu avait été introduit dans la steppe eurasienne. Dans les manuscrits d’Alfonso, une collection médiévale de textes représentant trois types de jeux populaires du XIIIe siècle – appelés aussi « Libro de los Juegos » (livre des jeux) – le jeu d’échecs est décrit comme étant très proche de la version persanne de « Shatranj », en termes de règles et de principes de jeu.
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