Comment stimuler son cerveau avec les échecs

Le jeu d’échecs, vieux de plusieurs siècles, permet de stimuler mon cerveau et d’être plus sagace. Explications et preuves scientifiques.

Comment stimuler son cerveau avec les échecs — Photo Instagram @kaiagerber.

Kaia Gerber joue régulièrement aux échecs. Née le 3 septembre 2001, elle est une mannequin et actrice américaine — Photo Instagram @kaiagerber.

Kaia Jordan Gerber est la fille de Cindy Crawford et de Rande Gerber. Son père, né à New York dans une famille modeste d’origine juives russes, est un ancien mannequin. Cependant, il est surtout connu grâce à sa carrière dans les affaires. Sa mère a des origines allemande, anglaise, française et danoise, et a été un top model très connu dans les années 1990.

Il y a quelques mois, mon grand-père procédait au rangement de son grenier et m’a offert un plateau de jeu d’échecs. Je me suis servi de ce legs pour commencer ma première partie avec lui. Le résultat est que ma curiosité s’est transformée en une passion dévorante, et je m’y adonne désormais chaque semaine. Bien que la mécanique du jeu m’ait évidemment passionné, ce sont principalement ses avantages pour mon cerveau et mes réflexes cognitifs qui ont confirmé mon intérêt. 

Comment stimuler son cerveau avec les échecs ?

Je ne saurais vous faire l’injure de vous expliquer ce que sont les échecs. Un échiquier, une pendule, deux adversaires érudits engagés dans une partie effrénée, suscitant parfois l’idéal d’une pratique élitiste… Nombreux sont ceux qui véhiculent cette image stéréotypée ; toutefois, si l’on parvient à transcender l’archétype d’un jeu intellectuel souvent perçu comme socialement discriminant. Il apparaît que ce jeu constitue en réalité un véritable atout pour stimuler les capacités cognitives.

 En premier lieu, lorsqu’il s’agit d’acquérir la maîtrise des règles d’un jeu qui remonte à plusieurs millénaires. Le nom des pièces, les déplacements spécifiques, les règles spéciales, le système de notation des parties, les stratégies pour l’emporter… Un ensemble considérable de traditions est lié aux échecs. Cela implique une rigueur incontestable lorsque l’on désire engager une partie conformément aux règles établies.

Les échecs sont un jeu de société de type « jeu de guerre », ce qui signifie qu’ils simulent un conflit. Dans cette optique, ils simulent une confrontation entre un joueur et un autre. Chaque coup du rival nous contraint à réagir en « réaction », avec peu de prévision. Les échequistes expérimentés sont en mesure de prévoir certaines attaques et s’entraînent de manière assidue. Ainsi, ils ne laissent aucune place à l’improvisation. En revanche, à mon modeste niveau, je considère davantage les échecs comme un jeu d’instantanéité.  Ainsi, le cerveau est très actif pendant toute la partie. Chaque mouvement de l’adversaire crée de nombreuses options à considérer pour faire un choix. Ouverture espagnole, dame blanche en g7, Fou en b3, “baiser de la mort”… Une partie d’échecs devient alors une aventure captivante, tout comme une véritable activité mentale.

Les échecs, un jeu tactique enivrant

On peut facilement trouver des passionnés d’échecs près de chez soi. J’adore le sport, et j’ai vite remarqué que beaucoup de sportifs jouent aux échecs pendant leurs entraînements. Damian Penaud, Tony Parker, Novak Jokovic, Charles Leclerc, Victor Wembanyama… Tous mettent en exergue les effets positifs du jeu sur leur acuité, la rapidité de leurs réflexes ainsi que leur sens tactique. Cela a été souligné par le champion Carlos Alcaraz lors d’une interview accordée au magazine Marca : “Cela m’aide à être mentalement plus rapide, à observer les mouvements, à anticiper le geste que l’on souhaite effectuer, ainsi que la stratégie…” À me concentrer en permanence.

Comment Carlos Alcaraz stimule son cerveau avec les échecs

Malgré mon expérience limitée, j’ai pu exprimer moi-même ces compétences cognitives. Les parties ont été difficiles, mais mes efforts pour comprendre les règles et le vocabulaire m’aident maintenant à utiliser des stratégies. Ainsi, je peux jouer des coups malins et même gagner. Croyez-moi, il n’y a rien de plus satisfaisant que de concevoir une tactique, de la mettre à l’épreuve, de l’adapter à cause d’un coup déjoué, et de profiter de la fierté d’avoir remporté une partie. 

La remise en cause constante de nos certitudes explique sans doute la magie cognitive de ce jeu : en alerte, le cerveau remet en question chaque coup, s’adapte et reste vigilant jusqu’au dénouement. Un jeu de ping-pong mental dont même les sportifs les plus performants ne peuvent plus se passer. On peux ainsi stimuler son cerveau avec les échecs.

Les bienfaits cognitifs des échecs prouvés par les scientifiques

Avec une dose de résilience, les échecs permettent ainsi d’accéder à leurs bienfaits inestimables sur la santé. Et démontrés par la science ! En réalité, j’avais envie de vérifier par moi-même si les qualités que j’avais intuitivement remarquées n’étaient pas un mirage. Les experts disent que jouer aux échecs est très bon pour la mémoire et pour garder un cerveau en bonne santé sur le long terme. 

Une étude publiée en juillet 2023 par le Journal of the American Medical Association cite par exemple les échecs parmi “les nombreuses ”activités mentales actives » susceptibles de réduire de 10% le risque de développer une démence plus tard dans la vie. » D’autant plus que plusieurs chercheurs chinois ont prouvé en 2012 que « les joueurs d’échecs étaient plus actifs dans plusieurs régions du cerveau (…), ces régions étant impliquées dans la prise de décision, l’attention, le traitement visuospatial et la mémoire de travail ». Les joueurs d’échecs expérimentés ont plus de connexions entre les différentes parties de leur cerveau que les débutants. La pratique est donc à l’origine d’une stimulation utile du cerveau, qui se porte de mieux en mieux à mesure que l’on y joue plus souvent. Vous savez maintenant comment stimuler votre cerveau avec les échecs, alors à vous de jouer !

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