Les enchères pour le jeans de Magnus Carlsen, le grand maître international d’échecs, se sont terminées samedi 1er mars soir, après une controverse ouverte sur les échecs. Démarche taquine d’un homme lassé par l’univers poussiéreux du jeu qu’il domine, rattrapée, cela dit, par ce qu’il faut de noblesse d’esprit. Le produit de la vente ira à l’organisation caritative Big Brothers Big Sisters.
Les faits marquants de cette polémique aux échecs
- Le jean mis aux enchères par Magnus Carlsen, grand maître international d’échecs, lui avait valu une amende et une interdiction de participer à une ronde aux championnats du monde de rapide à New York en décembre 2024.
- Le produit de la vente ira à une organisation caritative.
- À la suite de cette controverse, la Fédération internationale des échecs (Fide) avait assoupli son code vestimentaire, tout en conservant certaines limites. Les écarts doivent rester élégants.
- Cette affaire est liée à un contexte plus large de tension entre Carlsen et la Fide, notamment autour de l’organisation de tournois parallèles, et illustre l’évolution du monde des échecs.
Un dernier baroud d’honneur pour l’épilogue du jeans de la discorde. Le grand maître international d’échecs Magnus Carlsen s’apprête à récupérer ce samedi en début de soirée les fruits de la mise aux enchères. Le pantalon qu’il portait lui a coûté 200 dollars d’amende et une interdiction de participer à une ronde aux championnats du monde à New-York. En raison de la tenue jugée inadéquate, Magnus Carlsen s’est retrouvé sanctionné par la Fédération internationale des échecs (Fide).
Plus de 14.000 dollars pour le jeans de Magnus Carlsen
La plus élevée des 64 propositions faites depuis la publication de l’annonce sur eBay, le 19 février, était de 14.100 dollars (13.560 euros hors frais de port) vendredi soir.
Un Corneliani coupe régulière pas lavé depuis le 28 décembre 2024 pas vraiment pas donné. Sauf qu’il s’agit moins d’un bout de tissu qu’un « morceau d’histoire des échecs », comme l’affirme Magnus Carlsen en personne.
Plus qu’une histoire de vêtements ?
La Fide s’était résolue à assouplir son code vestimentaire pour les championnats du monde face à l’ampleur du scandale. De son côté, Magnus Carlsen venait de se retirer du tournoi de partie rapide. Le génial joueur d’échecs menaçait aussi de claquer la porte du tournoi de blitz. Sachant qu’il en était le tenant du titre, le tout dans un climat de suspicion. Le Norvégien y voyait un acharnement pour punir ses velléités novatrices. Notons que depuis Magnus a investi dans une variante du jeu, les échecs 960, en visant la création d’un circuit parallèle, concurrent de celui de la FIDE.
Les échecs continuent de résister à la puissance des sneakers
Le jour du « jeans-gate », Ian Nepomniachtchi avait également été sanctionné pour tenu non conforme alors qu’il était pointé face à l’échiquier baskets aux pieds, à la seule différence que le Russe avait acceptée.
Les deux hommes se sont retrouvés en fin de tournoi de blitz et ont accepté de partager le titre mondial. Une première dans l’histoire. Une de plus. Le temps de Karpov et Kasparov est bel et bien révolu.
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