Deux joueurs russes d’échecs ont réalisé un match nul « arrangé » pour la deuxième fois en quelques semaines.
Le monde des échecs est secoué par un scandale. Deux joueurs russes de très haut niveau, Daniil Dubov et Ian Nepomniachtchi, ont réalisé un match nul « arrangé » lors du Titled Tuesday, un tournoi en ligne disputé sur chess.com.
La partie entre Ian Nepomniachtchi et Daniil Dubov au Championnat du monde de Blitz – Photo Maria Emelianova/Chess.com via FIDE
Sauf que… c’est la deuxième fois en quelques semaines que les deux joueurs font le même match nul « arrangé ». La première fois avait eu lieu en décembre, sur une scène nettement plus prestigieuse, celle des World Chess Championships (les championnats du monde de rapide et de blitz). Les deux Russes avaient été sanctionnés d’un demi-point chacun (pour rappel, aux échecs, une victoire rapporte un point, un match nul un demi-point, et une défaite zéro). Et le titre de champion du monde de blitz avait échappé à Daniil Dubov pour… un demi-point.
Hilarious.
— GothamChess (@GothamChess) January 10, 2024
Just 10 days after their double forfeit drama at the World Chess Championships, Ian Nepomniachtchi and Daniil Dubov just made ANOTHER draw by doing the horsey dance.
This time, in Titled Tuesday on @chesscom. pic.twitter.com/89Y3Jq5vdG
Ces matchs nuls arrangés, lors desquels les joueurs font des coups irrationnels, sont loin de plaire à tout le monde. Ainsi, sur X, Levon Aronian, champion du monde de blitz en 2010, a fustigé le comportement des deux joueurs. « Je ne comprends pas la motivation dans le fait d’avoir des matchs nuls arrangés et de jouer des coups ridicules. Quel message relayons-nous aux fans et aux néophytes ? », a-t-il écrit.
I don’t understand the motivation in having fixed draws and playing some ridiculous moves. What message are we relaying to the fans and newcomers to chess? Very similar to sone form of modern art performance where the artist takes a dump on the scene. Bravo
— Levon Aronian (@LevAronian) January 10, 2024
L’article complet est à lire sur Le Soir