Pourquoi le tournoi scolaire d’échecs, à Chécy, a remporté un succès fou

Un nombre record de participants a été enregistré, dimanche 7 janvier, à l’espace George-Sand de Chécy. Ce tournoi scolaire départemental d’échecs a réuni 160 élèves, des primaires aux lycéens. Rencontre avec de très jeunes passionnés.

Isaac, concentré mais guère stressé lors de la dernière ronde. Il a, jusque-là, tout gagné. Photo BL

Isaac, concentré mais guère stressé lors de la dernière ronde. Il a, jusque-là, tout gagné. Photo Blandine Lamorisse

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L’excitation dans le hall contraste avec la concentration autour des tables. “Tout le monde a son adversaire ? Alors, on appuie sur la pendule. Bonne partie !” Ainsi s’enclenche la cinquième et dernière ronde du tournoi scolaire d’échecs annuel qui se tient, dimanche 7 janvier, à l’espace George-Sand de Chécy.

La Maison des jeunes et de la culture (MJC) cacienne organise cet événement, en partenariat avec le comité départemental du jeu d’échecs du Loiret. Ouvert aux élèves des établissements publics ou privés du Loiret, avec ou sans licence fédérale, ce tournoi enregistre un nombre record de participants : 160 jeunes, contre 80 l’an passé. Ils arrivent d’Artenay, Lorris ou Gien, pour ceux qui viennent de loin, ont 4 ans pour les plus jeunes, 18 pour les plus grands. Le niveau est très hétérogène.

Isaac, 8 ans, trois entraînements hebdomadaires

Il s’agit d’un championnat de parties rapides ; elles ne durent guère plus de dix minutes. Des classements individuels et par établissement sont établis. Les meilleurs se qualifient pour un tournoi au niveau académique.

Des meilleurs, Isaac, 8 ans, fait partie. Le blondinet brille particulièrement aujourd’hui. Dans la dernière ronde, il se tient la tête tandis que son adversaire mâchouille une sucette. Le stress ne semble pas l’avoir gagné. Isaac est habitué. Il n’avait que 5 ans quand il a commencé à déplacer le cavalier sur un échiquier, guidé par son père. Un père qu’il dit battre désormais. Ce qu’il aime dans ce sport ? “Il faut réfléchir !”, lâche spontanément l’enfant qui s’entraîne, tout de même, trois fois par semaine : “J’apprends des coups, des ouvertures.”

Autre participante, Élisa, 9 ans, qui n’en est pas à son premier tournoi. Le roi, la reine, le fou et le cavalier lui sont familiers depuis que son père l’a placée face à un échiquier, à 4 ans seulement. "Dans les échecs ? Tout me plaît ! J’aime réfléchir à des idées pour essayer de faire mat", s’enthousiasme la petite fille qui admet qu’elle apprécie aussi de retrouver ses amies.

Avant de lancer la dernière ronde

Autre participante, Élisa, 9 ans, qui n’en est pas à son premier tournoi. Le roi, la reine, le fou et le cavalier lui sont familiers depuis que son père l’a placée face à un échiquier, à 4 ans seulement. “Dans les échecs ? Tout me plaît ! J’aime réfléchir à des idées pour essayer de faire mat”, s’enthousiasme la petite fille qui admet qu’elle apprécie aussi de retrouver ses amies.

“Un vrai renouveau”

Car s’ils sont adversaires le temps de la partie, les jeunes sociabilisent volontiers grâce à cette activité. “Ce sport permet de travailler la concentration, la mémorisation, il apprend le respect des règles. Il est intergénérationnel”, plaide aussi Sébastien Mametz, vice-président de la MJC Chécy.

“Notre section échecs compte autour de 80 adhérents, dont une majorité de jeunes. Beaucoup ont découvert l’activité grâce aux animations que nous assurons dans les établissements. Nous croyons vraiment en l’inclusion par la pratique sportive.” Le passionné constate, satisfait : “Ce sport connaît un vrai renouveau. Qui aurait cru qu’en 2024, un dimanche après-midi de vacances, 160 gamins seraient là à jouer aux échecs ?”

La fédération française d’échecs, qui revendiquait 55.000 licenciés en 2022, est désormais reconnue comme une fédération sportive à part entière.

Résultats par établissement scolaire
Ecoles : 1re école primaire Adrienne-Bolland de Donnery (équipe 1) ; 2e école élémentaire Olympe-de-Gouges de Gidy ; 3e école primaire Adrienne-Bolland de Donnery (équipe 2).
Collèges : 1e collège de la Forêt de Traînou ; 2e collège La Sologne de Tigy ; 3e collège La Providence d’Olivet.

L’article complet est à retrouver sur La Nouvelle République

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