Au jeu d’échecs, il existe une multitude d’ouvertures, qui sont les coups initiaux, permettant de développer les pièces efficacement.
Rappelons que dans les premiers coups d’une partie d’échecs, on cherche à contrôler le centre, développer nos pièces et mettre notre roi à l’abri.
Le dernier ouvrage pédagogique de Fabien Libiszewski & Kévin Bordi alias Blitzstream propose un premier survol en simplement deux pages. Cet almanach coloré que nous vous recommandons vivement recense des exemples d’ouvertures avec leurs noms accompagnés d’explications claires de l’objectif côté Blanc et côté Noir. Ceci vous permettra d’effectuer vos tous premiers choix en connaissance de cause avant de débuter une partie.
Si vous commencer la partie par le coup 1.e4
Le coup 1.e4 est le plus populaire, plaçant un pion au centre et offrant la possibilité à la dame et au fou fi de sortir. Les blancs entendent continuer si possible par 2.d4 pour obtenir un contrôle total du centre. C’est pourquoi, très souvent, les noirs répondent par la symétrie 1…e5 pour eux aussi contrôler le centre et se développer.
Après 2. Cf3 attaquant le pion e, 2…Cc6 développant le cavalier tout en défendant le pion, les blancs sont à un carrefour.
3.Fb5 est l’ouverture espagnole (ou Ruy Lopez), le fou se développe tout en se donnant la possibilité de prendre le cavalier qui défend le pion e. Les blancs mettent rapidement la pression sur le centre noir, c’est une ouverture très stratégique.
3.Fc4 est l’ouverture italienne, très prisée des débutants, mais également très saine. Le fou se développe tout en exerçant une action au centre et vise le point vulnérable f7.
3.d4 est l’ouverture écossaise, qui vise à vite ouvrir le centre et jouer une partie assez tactique.
Sur 1.e4, les noirs ont également une autre option pour contrôler la case d4 en jouant 2…c5, appelé la Défense Sicilienne, c’est l’ouverture la plus jouée aux échecs qui offre un jeu déséquilibré et dynamique. De nombreuses variantes de cette ouverture sont possibles.
Par ailleurs, les noirs peuvent aussi laisser les blancs jouer e4 et d4 mais ériger un fort centre de pions en choisissant 1…c6, la Défense Caro-Kann ou 1…e6, la Défense Française afin de jouer 2…d5 et eux aussi avoir un pion central bien défendu. Ce sont des ouvertures de contre-attaque, cédant un peu d’espace à l’adversaire, mais donnant une position solide.
Les blancs peuvent également démarrer par 1.d4, l’ouverture du pion dame.
Là encore, les blancs espèrent prendre possession du centre par 2.e4 et c’est pourquoi les noirs cherchent à l’éviter en jouant 1…d5 ou 1…Cf6, chacun de ces coups contrôlant la case e4.
Sur 1…d5, les blancs peuvent se développer avec 2.Ff4, c’est ce que l’on appelle le système de Londres, mais généralement, les blancs cherchent à saper ce pion d5 en jouant le gambit dame, 2.c4, que les noirs peuvent accepter avec 2…dxc4, on appelle cette variante le gambit dame accepté, mais c’est une ligne risquée qui permet aux blancs de continuer par 3.e4.
Si les noirs connaissent bien la théorie, c’est une variante tout à fait acceptable, mais pour les débutants, il est plus approprié de défendre le pion d en jouant 2…c6, la Défense Slave ou e6 entrant dans les grandes lignes du gambit dame orthodoxe.
Enfin, 1…Cf6 mène à toutes les défenses dites indiennes, selon le développement choisi par la suite.
Les autres premiers coups pour débuter une partie d’échecs
Les blancs peuvent aussi démarrer plus rarement par 1.c4, l’ouverture anglaise contrôlant le centre par un coup de pion de côté ou 1. Cf3, un coup souple développant le cavalier sans dévoiler leurs intentions et permettant de s’adapter à la réponse adverse. C’est l’ouverture Reti.
Pour en savoir plus, nous vous recommandons vivement de choisir un pack vidéo traitant de votre ouverture favorite afin de bien maîtriser le plan du milieu de partie qui résulte de l’ouverture.