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Les activités mentales qui stimulent les fonctions cognitives comme le jeu d’échecs, les mots croisés ou les puzzles auraient un impact significatif sur la réduction de la démence à un âge avancé, à la différence des sorties extérieures.
Puzzles, mots croisés, Sudoku, échecs… Autant de passe-temps qui séduisent une large communauté de joueurs, notamment chez les personnes âgées. Stimulantes, ces activités font office pour beaucoup de seniors, de gymnastiques cérébrales. Ces loisirs, qui stimulent les fonctions cognitives, sont recommandés pour entretenir les capacités d’attention, de mémorisation et de concentration, selon une étude australienne qui vient de paraître.
Des millions de personnes à travers le monde sont atteintes de démence, une condition neurodégénérative chronique qui altère la mémoire et les capacités cognitives. Il existe différents types de démence parmi lesquels on peut citer :
Parmi les multiples recherches sur le sujet, une étude de l’université de Monash en Australie, publiée ce 14 juillet sur JAMA, a mis en évidence que les personnes qui s’adonnent fréquemment à des activités stimulantes pour le cerveau (lecture, mots croisés, jeu d’échecs) ont moins de risques de développer une forme de démence. Après avoir analysé les données de 10 318 Australiens âgés de 70 ans et plus, des chercheurs ont pu établir les bienfaits de différents loisirs pour éloigner la démence chez les personnes âgées.
« Nous avions une occasion unique de combler une lacune dans les connaissances en étudiant un large éventail d’activités que les personnes âgées pratiquent souvent, et d’évaluer lesquelles sont les plus susceptibles d’éviter la démence », a déclaré la co-autrice Joanne Ryan qui dirige l’unité de recherche sur la neuropsychiatrie biologique et la démence au sein de l’École de santé publique.
Une nouvelle étude de la Monash University en Australie, parue dans Jama Network Open, confirme les bienfaits de ce type d’activités pour « muscler le cerveau » : ces activités présenteraient un intérêt hautement supérieur aux sorties et aux interactions sociales pour garder un cerveau vif, retarder le déclin cognitif et prévenir la démence.
Les chercheurs se sont basés sur l’observation d’une cohorte de 10 318 personnes âgées de plus de 70 ans. Ils ont constaté, à l’issue d’un suivi de 10 ans, que certains types d’activités de loisirs stimulantes sur le plan cognitif comme suivre des cours, utiliser un ordinateur et écrire des lettres ou des journaux, mais aussi des activités mentales actives comme jouer à des jeux, aux cartes ou aux échecs et faire des mots croisés ou des puzzles, était associé à une réduction du risque de démence de 9 à 11%.
Les mots croisés mieux que la lecture ?
La pratique d’activités artistiques créatives (artisanat, travail du bois ou du métal et peinture ou dessin) et des activités mentales dites « passives » comme lire des livres, des journaux ou des magazines, regarder la télévision ou écouter de la musique ou la radio, a également été corrélé à une baisse du risque de démence, mais dans une moindre mesure.
Paradoxalement, alors que le lien social est considéré comme un pilier de la santé globale, l’étude n’a ici observé aucun impact des sorties extérieures et des interactions sociales sur le risque de démence des participants. Un constat qui contredit les conclusions d’autres études sur le même sujet.
Forts de leurs observations, les chercheurs encouragent les seniors de plus de 70 ans à s’adonner fréquemment à ces types d’activités cérébrales. A l’instar du professeur Joanne Ryan School of Public Health and Preventive Medicine, associé à l’étude : « La manipulation active de connaissances précédemment stockées peut jouer un rôle plus important dans la réduction du risque de démence que des activités récréatives plus passives. Il peut être particulièrement important de garder l’esprit actif et de le stimuler », commente-t-il dans un communiqué.
« Ces résultats peuvent guider les politiques de soins gériatriques et les interventions visant à prévenir la démence chez les personnes âgées », concluent les auteurs de l’étude.
La maladie d’Alzheimer, une priorité de santé publique
La démence est un syndrome dans lequel on observe une dégradation lente et progressive des facultés cognitives : les capacités de mémoire, de raisonnement sont affectées, ce qui finit par affecter le comportement et l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes. « La personne ne sait plus penser », selon la Fondation France Alzheimer, qui rappelle que la démence constitue l’une des causes principales de handicap et de perte d’autonomie dans le monde.
Les cas de démence (dont la maladie d’Alzheimer, une des formes fréquentes) devraient augmenter à la faveur de l’allongement de l’espérance de vie. Cette problématique de santé publique soulève l’épineuse question de la prise en charge de la dépendance par les pouvoirs publics.
Quelques chiffres permettent de mesurer l’ampleur du défi à venir dans les prochaines années : en 2021, en France, 713 100 personnes étaient prises en charge pour démences (dont la maladie d’Alzheimer), selon les chiffres de l’Assurance maladie.
La population féminine est sur-représentée parmi cette communauté de patients avec 68% de femmes concernées par cette pathologie. Les âges moyen et médian des Français atteints de démence sont respectivement de 85 ans et 86 ans. 88% de ceux qui en souffrent sont âgés de plus de 75 ans, (dont 71% de femmes).
Dans le monde, en 2022 on dénombrait 55 millions de personnes atteintes de démence et chaque année, 10 millions de nouveaux cas sont rapportés.
L’intégralité de cet article est à retrouver sur Medisite sous la plume experte de Emilie Cailleau.
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Les 3 exercices tactiques sont suivis des solutions
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Échec et mat en 2 coups
Milunka Lazarevic vs Leif Svensson, Skopje, 1972
Les échecs aident à développer des compétences analytiques
A chaque partie, un joueur se retrouve face à des problèmes à résoudre et des défis à surmonter. Les échecs aident à anticiper, à ne pas se précipiter et à bien peser le pour et le contre de chaque décision. Comme dans la vie de tous les jours, où l’on essaie de prendre les meilleures décisions possibles pour obtenir des résultats positifs.
Échec et mat en 3 coups
Miroslav Filip vs Sejer Holm, Skopje, 1972
Les échecs apprennent à gérer la pression
C’est lors d’une partie d’échecs intense, dans laquelle on donne tout, que l’on apprend à rester calme malgré la pression. Prendre la décision critique en temps limité pour assurer la victoire nécessite une concentration totale et un calme profond, qui permet à votre cerveau de fonctionner au maximum de ses capacités. Toute notre vie, nous sommes confrontés à des dates-butoirs, à des défis difficiles, au trac des entretiens… Comme dans une partie d’échecs, il faut savoir rester confiant et calme malgré la pression pour réussir au mieux.
Échec et mat en 4 coups
Julio Kaplan vs D Calderon, Skopje, 1972
Les échecs favorisent la bonne santé du cerveau
Le jeu d’échecs stimule la croissance de dendrites, ces corps qui envoient des signaux aux cellules neuronales du cerveau. Avec plus de dendrites, la communication neurale dans le cerveau s’améliore et devient plus rapide. L’interaction et les activités avec d’autres personnes stimulent également la croissance de dendrites. Pratiquer régulièrement le jeu d’échecs en famille, avec des amis ou dans un club est ainsi une expérience idéale.
Les solutions des 3 exercices tactiques
Échec et mat en 2 coups : 1. Tf8+ Dxf8 2. Dh7#
Échec et mat en 3 coups : 1. Te8+ Cxe8 2. Txe8+ Tg8 3. Txg8#
Échec et mat en 4 coups : 1. Dh6 Ff6 2. exf6 (ou 2. Cf6+) Dxf6 3. Cxf6+ Rh8 4. Dxh7#
Parce que la pratique jeu d’échecs développe les softskills appréciées du monde de l’entreprise : la vision, la stratégie, la résolution de problèmes, la gestion du stress, la capacité à prendre des décisions, la gestion du temps…
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Si vous ne trouvez pas une solution dans le temps maximum imparti, pas de panique ni d’acharnement thérapeutique ! Revenez sur cet exercice un peu plus tard dans la journée. Enfin, comparez vos solutions avec celles qui sont données en fin d’article sur un échiquier dynamique. Une manière efficace de progresser est de chercher par soi-même avant de découvrir la solution
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