Shogi les bons tuyaux

Qu’y a t il de commun entre la démarche de la psychanalyse et l’analyse d’une partie d’échecs, une fois terminée ?

Ne pas déranger: Chat en psychanalyse !


Il est frappant de constater combien il est difficile d’analyser soi-même sa partie, le joueur d’échecs tendant toujours à juger ses coups les meilleurs possibles en la situation. L’auto-analyse n’est guère satisfaisante et il faut le secours d’un autre qui remonte avec nous la partie (la vie).

L’analyse connaît ses points forts et ses moments où rien ne bouge. L’analyse, sur divan, traque l’inconscient du sujet ; d’une autre manière, c’est ce que prétend faire l’analyse d’échecs qui cherche bien sûr quels sont les coups faibles, mais se soucie plus du “pourquoi le joueur les a commis”, ce qui est beaucoup plus difficile. Dans un cas comme dans l’autre, le non-dit doit venir de la parole.

Source documentaire : l’excellent livre « Jeu d’échecs et sciences humaines » – Jacques Dextreit et Norbert Engel paru en 1981 aux Editions Payot.

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