Le joueur d’échecs de Stefan Zweig

Sur un paquebot, au cours d’un voyage transatlantique vers l’Argentine, un mystérieux Autrichien rencontre un joueur d’échecs remarquablement doué, un champion du monde d’échecs, mais qui, dans la vie quotidienne, se révèle être un fabuleux crétin. Un classique à lire, la Schachnovelle de Stephan Zweig

Sur un paquebot, au cours d’un voyage transatlantique vers l’Argentine, un mystérieux Autrichien rencontre un joueur d’échecs remarquablement doué, mais qui, dans la vie quotidienne, se révèle être un fabuleux crétin.

Ces deux personnages vont s’affronter indirectement sur l’échiquier, et ce personnage étrange, qui n’est autre que l’auteur, va en profiter pour relater une période particulièrement dramatique de son existence, lui qui a vécu le nazisme de l’intérieur.

Le joueur d'échecs

Les points forts

Le texte est remarquable : du Stefan Zweig dans toute sa splendeur. Le langage est recherché, affiné et les phrases s’enchaînent avec aisance, l’histoire est prenante.

Le comédien Gilbert Ponté est un magnifique conteur, un passeur d’histoires. Il raconte l’arrestation, le maintien en détention et les interrogatoires des nazis subis par l’auteur avec un sentiment de vérité incontestable. On vit à travers lui le défi que s’est lancé ce prisonnier de ne pas devenir fou, grâce au jeu d’échecs qu’il réalise dans son esprit.

Le champion d’échecs est un personnage extrêmement antipathique, méprisant, un imbécile imbuvable, dont le seul talent réside dans sa qualité aux échecs. Il y a un gouffre entre ce stupide paysan bas de plafond mais libre, et l’intellectuel prisonnier des Allemands, en butte aux tortures mentales, mais libre dans sa tête.

L’éclairage de la scène est une réussite. Le jeu d‘échecs qui apparaît sur les murs en vieilles pierres de ce théâtre, en bougeant de plus en plus vite l’échiquier et les pions se renversant, rend bien le caractère aliénant de ce jeu lorsqu’il est pratiqué de la sorte par le prisonnier.

« Le joueur d’échecs » de Stefan Zweig est à retrouver au théâtre Essaïon.

L’article complet est à retrouver sur Atlantico

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