Les reines des échecs mises à l’honneur à Tours

Jusqu’à samedi 6 janvier 2024, l’hôtel de ville reçoit le 3ème Festival international d’échecs de Tours, avec 190 joueurs. L’Échiquier tourangeau veut valoriser les joueuses.

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Jusqu’à samedi 6 janvier 2024, l’hôtel de ville reçoit le Festival international d’échecs de Tours, avec 190 joueurs. L’Échiquier tourangeau veut valoriser les joueuses.

Au total, cent quatre-vingt-dix joueurs, dont dix-neuf professionnels, s’affrontent jusqu’au samedi 6 janvier 2024 lors d’un tournoi à l’hôtel de ville – Photo © La Nouvelle République

Lendemain de fête concentré à l’hôtel de ville. Pas pour les élus, mais pour les 190 participants du Festival international d’échecs de Tours, la troisième édition dans le décor soigné de la salle des fêtes. Souvent le plus beau cadre de jeu vu pour ces joueurs venus de 11 fédérations (pays), 9 ligues (régions) et 57 clubs.

Un nouveau bon point pour l’Échiquier tourangeau (créé en 1906), l’organisateur de ce temps fort très mobilisateur pour les bénévoles dans la salle mais aussi derrière, à la buvette, car des parties durent parfois jusqu’à quatre heures. Neuf rounds sont disputés pendant cinq jours, avec deux tournois par niveau (classement Elo). Un logiciel sert pour l’appariement de cette compétition dotée d’un montant global de 8.000 €.

Le choc de la première ronde entre les grands-maîtres d'origine ukrainienne Sergey Fedorchuk et Tatiana Dornbusch - Photo © Echecs & Stratégie

Le choc de la première ronde entre les grands-maîtres d’origine ukrainienne Sergey Fedorchuk et Tatiana Dornbusch – Photo © Echecs & Stratégie

Une partie simultanée contre 30 joueurs

« Cette année, nous braquons vraiment le projecteur sur les échecs au féminin pour inciter les femmes à rejoindre les clubs. Au niveau de la fédération, elles représentent seulement 20 % des joueurs. Un peu plus, 24 %, dans la région. Elles commencent dans les écoles puis plus les années passent, plus leur participation s’effrite. Des raisons culturelles l’expliquent, les filles sont peut-être poussées vers d’autres activités et l’accueil dans les clubs, très masculin, n’a pas toujours été assez bon. Des joueuses avaient signé une tribune avec des sportives dans L’Équipe pour dénoncer des pressions et des maltraitances. La fédération s’est engagée dans une démarche avec l’association Colosse aux pieds d’argile pour s’associer contre ces violences », explique François Le Guillou, président de l’Échiquier tourangeau.

Tatiana Dornbusch animera jeudi 4 janvier une master class.
© (Photo NR)

Tatiana Dornbusch animera jeudi 4 janvier une Masterclass – Photo © La Nouvelle République

Un prix féminin sera décerné lors du championnat. Sur les 19 joueurs professionnels, il accueille Marie Sebag, meilleure joueuse française qui donnera mercredi 3 janvier, à 21 h, toujours à l’hôtel de ville, une partie simultanée contre 30 joueurs. Autre rendez-vous, Tatiana Dornbusch (joueuse à la fédération monégasque) animera une master class, jeudi 4 janvier, à 20 h 30.

Le champion du monde des moins de 8 ans

Ces championnes font penser à la série diffusée sur Netflix Le Jeu de la dame qui, après le Covid, avait eu un petit impact sur la fréquentation des clubs. Président de la Ligue du Centre-Val de Loire, Paul-Adrien Sally pense que l’effet combiné de la série et du confinement a permis aux débutants d’arriver meilleurs dans les clubs. Le tournoi compte parmi ses joueurs Marc Lliari, sacré l’an dernier champion du monde des moins de 8 ans et maintenant vice-champion d’Europe.

L’article complet est à retrouver sur La Nouvelle République

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