Stanley Kubrick durant le tournage du Baiser du tueur (Photo : Stanley Kubrick Estate)
La ville de Rome rend hommage au réalisateur de Orange mécanique dont la carrière fait l’objet d’une rétrospective au Palais des Expositions . De ses débuts comme photographe à 2001, Odyssée de l’espace en passant par sa passion pour les échecs… Plongée dans l’univers de l’un des maîtres du 7e art.
Tout y est : des extraits de chacun de ses films, des costumes, des papiers personnels, des plannings de tournage, des photographies des tournages, des images de scènes coupées, des clichés en famille, avec sa seconde épouse ou avec ses filles, des articles de presse, pas toujours dithyrambiques d’ailleurs, et même les projets avortés, et même la batterie sur laquelle ce passionné de jazz fera son apprentissage dans les clubs rêvant de devenir, au moins durant un temps, un musicien professionnel, et même son jeu d’échecs dont Stanley Kubrick, grand joueur devant l’Eternel, ne se séparait jamais. Entre les prises, que ce soit sur le plateau du Docteur Folamour ou sur le tournage de Lolita, il poussait volontiers ses pièces ou avec son producteur et ami James B. Harris ou avec un acteur, comme en témoignent les clichés qui le montrent la silhouette, à l’époque, encore longiligne et le visage glabre.
source de la documentation: RFI
Je me demande quel niveau il avait, car je crois qu'il a financé son premier film grâce à des gains échiquéens et j'ai même lu qu'il a dû perdre face à un prince arabe qui ne supportait pas la défaite, alors qu'il était gagnant. Sur les tournages, il lui arrivait de donner la dame en début de partie à son adversaire pour équilibrer.