Nous vous recommandons aujourd’hui la lecture de l’automate de Nuremberg, un court roman de l’écrivain français Thomas Day. Ce livre a été initialement publié sous le titre Le dernier voyage de l’automate joueur d’échecs en mai 2006 dans le N° 42 de la revue de science-fiction Bifrost.
De quoi s’agit-il ?
Dans une Europe d’après les guerres napoléoniennes, le lecteur suit le passionnant voyage initiatique de cet automate. Le sujet principal du roman est évidemment celui de l’intelligence artificielle, thème certes récurrent, mais le traiter au XIXème siècle autour d’un automate en bois le renouvelle de façon originale.
Quel rapport avec le jeu d’échecs ?
Melchior Hauser n’est autre que le célèbre automate joueur d’échecs du tsar Alexandre Ier dans un XIXème siècle imaginaire où l’épisode de la Bérézina n’empêche pas Napoléon de conquérir la Russie. Il est la création d’un savant fou, Viktor Hauser, et croit posséder une âme et une conscience. Mais de cela il n’en est pas sûr. Et lorsque le tsar Alexandre Ier lui donne sa liberté après avoir été vaincu par les armées napoléoniennes, Melchior n’a qu’un seul but, celui de retrouver son père ou créateur pour lui demander s’il n’est qu’une machine ou peut-être quelque chose de bien plus humain.
Mais ses recherches ne seront pas simples, il traversera toute l’Europe, vivra de multiples aventures avant de finir en Afrique comme brillant ingénieur. Pendant ce temps, une autre création du savant Viktor Hauser, se lance sur les traces de l’automate et cela en vue d’un but bien plus sombre…
Un roman, court mais très complet et bien développé, qui se trouve à la croisée des genres littéraires. A découvrir!
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