Les échecs contre le déclin cognitif

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Les échecs, une école pour vos enfants - Photo Chess & Strategy

Faut-il exercer son esprit pour en avoir ? Et si oui, comment stimuler son cerveau ? Passé la quarantaine, beaucoup de personnes craignent de décliner sur le plan cérébral. Comment améliorer ses performances cognitives et freiner le déclin du cerveau avec l’âge ? En dehors de l’effet de mode et des arguments publicitaires vantant les mérites des jeux sur consoles, il semble bien qu’il soit possible de domestiquer le cerveau par une série d’exercices : presque tout le monde est d’accord là-dessus ! Voici quelques unes de nos réflexions qui permettent de cerner quels sont les bons exercices à effectuer.

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Les jeux sur console. La tentation est forte de se procurer des jeux intelligents sur console, tablette ou Smartphone qui proposent de « booster » vos neurones. Le champ des exercices cérébraux fait régulièrement parler de lui, en partie grâce aux campagnes publicitaires des consoles de jeu, comme par exemple le programme d’entrainement cérébral avancé du Docteur Kawashima (Nintendo). Dans ce programme, vous devez résoudre différents problèmes (des exercices de maths, des tests de lecture ou encore d’attention…). Puis votre « âge cérébral » est calculé en fonction de vos résultats. Le problème est que les jeux vidéo confèrent un rôle démesuré à la vitesse : il faut jouer rapidement. Une erreur à ne pas commettre si on s’adresse à des joueurs un peu âgés qui n’ont plus les réflexes d’autrefois.

Le jeu d’échecs. Certains jeux de stratégie comme les échecs ne demandent pas de réflexes prodigieux. Le jeu d’échecs améliore les performances dans différents domaines comme la capacité de raisonnement, la mémoire visuelle à court terme, la capacité de changer rapidement de tâche et la mémoire de travail. Celle-ci est en quelque sorte le « buffer » de notre esprit. C’est là que nous stockons des souvenirs à très court terme, utiles lors de tâches que nous accomplissons dans la vie de tous les jours comme le calcul mental pour rassembler des pièces de monnaie pour acheter une baguette de pain…

Principales compétences développées par les échecs : mémoire visuo-spatiale, mémoire sémantique (des concepts, des idées…), raisonnement logique et planification.

La limite des échecs : Selon le professeur Alain Lieury, professeur émérite de psychologie cognitive à l’Université de Rennes II, « Il a été démontré que les champions d’échecs ne réussissent pas mieux que les autres des tests visuo-spatiaux. Ce jeu nous prouve, par ailleurs, que nous n’avons pas de mémoire photographique (de l’emplacement des pièces par exemple). Certes, les grands joueurs ont une mémoire prodigieuse, mais ce qu’ils retiennent ce sont des configurations de jeux qu’ils ont déjà rencontrées. Leur mémoire est donc basée sur leurs connaissances. Ils ont en tête des solutions toutes prêtes, c’est-à-dire des stratégies auxquelles ils ont déjà été confrontés. C’est un peu comme les militaires qui apprennent le déroulement de batailles célèbres. C’est là le principal avantage des champions d’échecs sur les novices. »

Conclusion : Le plaisir et la variété apparaissent comme des éléments fondamentaux d’un système d’entrainement cérébral réussi. Pour être efficient, le cerveau droit doit alterner différentes tâches en permanence. Il s’agit donc de varier les jeux et les difficultés, puis passer à d’autres activités tout aussi stimulantes comme lire, visiter une exposition dans un musée, en discuter… ou bien sûr retrouver ses amis dans un club d’échecs !

Les échecs de Vincennes Espace Daniel-Sorano – 16, rue Charles-Pathé 94300 Vincennes.
Contact (le soir): Philippe Vaillant – tél. 06 85 52 86 65 et Émile Hargoues-Turon – tél. 06 68 36 72 39.

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