Ces parents venus encourager leur enfant au championnat de France d’échecs à Vichy

Pour la plupart encore enfants, ils sont venus en compagnie de leurs parents, qui attendaient à l’entrée du Palais du Lac… parfois plusieurs heures. Très fiers de leurs enfants, qui participent pour la première fois au championnat de France d’échecs, qui se poursuit jusqu’à ce dimanche 4 mai.

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Pour la plupart encore enfants, ils sont venus en compagnie de leurs parents, qui attendaient à l'entrée du Palais du Lac... parfois plusieurs heures. Très fiers de leurs enfants, qui participent pour la première fois au championnat de France d’échecs, qui se poursuit jusqu’à ce dimanche 4 mai.

« J’ai la chance d’avoir une fille qualifiée pour le championnat de France », confie Anne-Florence, maman de Mathilde, qui a 14 ans. Elle attend devant l’entrée du Palais du Lac, car l’accès lui est interdit. Pour elle, quelle que soit la sortie de sa fille, elle ne changera pas d’avis : « Je suis fière de ma fille ».

Mathilde, venant de Lille, a découvert sa passion pour les échecs alors qu’elle était jeune. Elle était en CE1 depuis et n’a jamais arrêté « à l’école primaire, elle jouait avec ses maîtres » Et surtout, elle adorait calculer, penser… explique sa mère.

Elle connaît déjà le championnat de France d’échecs depuis 14 ans

C’est sa cinquième participation, toujours avec le même enthousiasme et le même désir de victoire. Une chose la motive davantage : « Elle vient avec ses copines », et cela la rassure beaucoup.

Les échecs restent avant tout un sport qui nécessite de longs moments d’entraînement. Inscrite en club depuis maintenant sept ans, Mathilde s’entraîne deux fois par semaine, et le reste du temps, elle joue aux échecs en ligne ou avec sa famille.

Les échecs restent avant tout un sport qui nécessite de longs moments d’entraînement. Inscrite en club depuis maintenant sept ans, Mathilde s’entraîne deux fois par semaine, et le reste du temps, elle joue aux échecs en ligne ou avec sa famille.

On ne peut pas rentrer à l’intérieur

Anne-Florence est loin d’être la seule à patienter… Patricia et Sébastien, parents de Noah, 12 ans, attendent également, silencieux, mais non sans un peu de stress.
« Nous ne pouvons pas rentrer dans l’intérieur, nous ne savons pas comment il est, dans quel état d’esprit il se trouve, s’il gagne ou, au contraire, s’il perd… », explique Patricia.
Pour Noah, sa sœur lui a transmis le goût des échecs, même si, paradoxalement, elle n’aimait pas du tout ce sport !
Sa mère veille à son parcours scolaire. Elle fait l’école à la maison, ce qui lui permet de consacrer plus de temps aux échecs. « Mais je m’assure que l’un n’ait pas de conséquences négatives sur l’autre », précise-t-elle.

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