Il met les stéréotypes en échec et mat

Benjamin Arfi (38 ans et 1787 points au classement Elo de la FIDE), responsable de Rois et Dames des Trois-Cités. Cet enseignant aime les échecs sportifs et lutte contre les préjugés autour de ce jeu qui était souvent considéré comme réservé aux petits génies. Portrait.

Benjamin Arfi (38 ans et 1787 points au classement Elo de la FIDE), responsable de Rois et Dames des Trois-Cités. Cet enseignant aime les échecs sportifs et lutte contre les préjugés autour de ce jeu qui était souvent considéré comme réservé aux petits génies.

Benjamin Arfi, âgé de 38 ans, ne se conforme pas aux clichés qu’il attribue aux joueurs d’échecs. L’homme n’est en effet ni « maigrelet », ni « voûté ». En fait, il a même plutôt l’aspect d’un sportif. Le professeur des écoles est persuadé que les échecs sont un sport

Comme beaucoup de jeunes de cette génération, il découvre cette activité pendant son enfance. La passion n’est pas immédiatement apparente.

J’ai redécouvert le jeu plus tard, quand j’étais ado. Je jouais dans un club de mon quartier, à Paris, avec Eduardo, un grand maître brésilien avec une jambe de bois et un accent à couper au couteau !

Benjamin Arfi

Benjamin réfute la croyance selon laquelle les échecs sont associés à l’intelligence en raison de ses stéréotypes.

Il y a un certain mystère à propos de ce jeu, alors que c’est simplement une gymnastique.

Benjamin Arfi

Une méthode permet d’atteindre les 2 000 ELO (le classement des joueurs est compris entre 1 000 et 2 900 ELO, ndlr) en créant un algorithme dans sa tête comme une machine. Nous vérifions si des captures, des menaces et des échecs possibles de notre côté et du côté de l’adversaire, puis nous jouons un coup dit normal s’il n’y a rien. C’est tout. »

Les échecs, un sport comme un autre

Benjamin Arfi a rejoint le club des Trois-Cités, à Poitiers : Rois et Dames, il y a « cinq-six ans

J’appréciais particulièrement la dimension sportive. Il y avait sept rencontres par an. On imagine souvent des personnes qui bougent des pions, mais ce n’est pas un jeu pour moi, c’est un sport avec une prépa physique et mentale.

Le passionné a même assumé en 2023 la présidence du club des Trois-Cités après le départ de son fondateur, Hadi Esghabadi. Classé 1 779 points au classement Elo au moment de la rédaction de cet article, Benjamin se prépare pour le championnat régional prévu cette année contre les clubs de Buxerolles, Niort, Saint-Maixent ou encore Poitiers-Migné.

L’enseignant tente de transmettre sa passion pour les échecs

L’enseignant, récemment installé près de Montmorillon, tente de transmettre sa passion à ses élèves de grande section et CP ainsi qu’à sa fille Sophia, âgée de 6 ans, en dehors de Rois et Dames. « On ne joue pas vraiment aux échecs au début, c’est trop difficile. On fait des mini-jeux ou alors ils terminent les coups que nous avons commencés. » Quant à Benjamin, son but est de passer les 2 000 ELO. « Après, j’arrête !  »

(1)Activité échecs, tous les samedis hors vacances scolaires, de 14h à 18h.

Salle vitrée du rez-de-chaussée, résidence intergénérationnelle René-Amand.

11 rue René-Amand, Poitiers (à côté du Grand Leclerc). Contacter Dominique BARBOT au 07 81 11 51 34.

L’article complet est à retrouver sur le7.info

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