Vice-championne d’Europe d’échecs en 2018, la licenciée de l’Échiquier châlonnais est la meilleure joueuse de l’Hexagone. Elle donne les bases pour bien démarrer dans ce jeu.
Marie Sebag échange avec des joueurs et joueuses amateurs d’échecs sur la Foire de Châlons, ce week-end. Ces conversations intéressent tous ceux qui s’intéressent aux échecs.
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Une carrière aux échecs bien remplie
Le palmarès de Marie Sebag parle pour elle. La Parisienne, de retour à l’Échiquier châlonnais, est la meilleure joueuse d’échecs en France. La licenciée châlonnaise a notamment été vice-championne d’Europe en 2019, grand maître international d’échecs, championne d’Europe par équipes en 2001 et championne de France en 2000 puis 2002. Marie Sebag est une virtuose des échiquiers. Elle était ce samedi 7 septembre sur la Foire de Châlons.
Depuis l’âge de 6 ans, cette dernière a perfectionné son jeu, ses tactiques année après année. « C’est beaucoup de travail, confie Marie Sebag. Mais pour apprendre les bases, en deux ou trois séances, c’est réalisable. Ce qui est le plus difficile, c’est de réussir à appliquer les stratégies et gagner, surtout aux échecs. »
La maîtrise des bases aux échecs
Toutefois, avant de penser à gagner, pour des joueurs novices, il faut apprendre les bases. « Il faut d’abord essayer d’occuper le centre de l’échiquier avec les pions, commence celle qui est devenue psychologue depuis un an. Il faut être à distance avec les pièces de contrôle de direction. Ensuite, la protection du roi est importante. C’est lui qui dirige tout. Les pions servent de rempart. On peut aussi bouger le fou ou le cavalier pour libérer les cases entre le roi et la tour pour pouvoir roquer. Cela permet de bien protéger le roi, dans une partie d’échecs.
C’est un jeu accessible à tous même si tout le monde ne sera pas champion. C’est beau de voir un enfant de 5 ans jouer contre un homme de 70 ans.
Marie Sebag
Après l’occupation, la protection, place aux offensives. « C’est un jeu de combat et il faut attaquer les faiblesses de l’adversaire en repérant la case faible, celle qui ne protège pas très bien le roi. Il ne faut pas attaquer seul mais avec deux pièces. C’est quelque chose que l’on peut faire surtout avec les débutants », détaille Marie Sebag. Pour pouvoir mettre en place ses coups, l’essentiel est de savoir observer, « toujours regarder les positions des pièces et analyser pourquoi l’adversaire a fait ce coup-là ». Cela est particulièrement vrai aux échecs.
Tout ça, c’est sur le papier. Il faut réussir à l’appliquer sur l’échiquier. Et ce n’est pas une mince à faire. « Au début, on perd beaucoup et il ne faut pas se décourager. C’est un jeu accessible à tous même si tout le monde ne sera pas champion. C’est beau de voir un enfant de 5 ans jouer contre un homme de 70 ans », conclut la championne, qui est présente sur la Foire tout le week-end pour parler notamment des échecs.
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