Un échiquier révolutionnaire au concours Lépine

Lionel Blégean, qui habite à Candé, près de Segré, en Maine-et-Loire, se présentera au concours Lépine 2024. Concepteur d’un échiquier révolutionnaire, Evolutio.1999, le quarantenaire a créé sa propre microentreprise pour conquérir le monde des jeux.

Lionel Blégean a de la suite dans les idées pour faire évoluer son jeu d’échecs.

Lionel Blégean a de la suite dans les idées pour faire évoluer son jeu d’échecs

Lionel Blégean veut révolutionner les échecs. Le quadragénaire, habitant de Candé, va participer au concours Lépine en 2024 avec un échiquier d’un genre particulier.

Qui êtes-vous ?

Lionel Blégean : « Je suis marié, j’ai trois enfants, et je travaille en tant que responsable d’un bureau d’études en recherche et développement. J’ai une formation de dessinateur industriel. Je suis salarié dans une entreprise et j’ai créé ma propre micro entreprise, Evolutio & Stratégie, afin de commercialiser mon invention. »

Quel a été le déclic pour créer ce jeu ?

La présentation du jeu par son inventeur

« Il faut remonter à mes dix ans. Échéquiste, je souhaitais faire évoluer le jeu. Une idée fixe que je gardais dans un coin de ma tête. J’ai commencé par un premier prototype à 19 ans pour arriver aujourd’hui au septième projet, d’où son nom : Évolutio.1999. Tous ces prototypes m’ont aidé à faire évoluer le projet, tout en le testant avec des amis. Ce plateau permet de jouer autrement aux échecs qu’avec le plateau traditionnel, car il multiplie les coups, démultiplie la réflexion. Une invention avec 100 % de matière grise française. »

Quels sont les débouchés ?

« Ce jeu permet de décrocher les jeunes et moins jeunes des écrans. J’ai naturellement contacté des clubs de jeux d’échecs et reçu leur adhésion. J’ai sollicité Patrick Van Hoolandt, président de l’association internationale des échecs francophones (AIDEF) pour être reconnu dans le milieu officiel. Et j’ai contacté la Direction générale de l’enseignement scolaire. Je peux également sortir des plateaux personnalisés à l’adresse de privés ou d’entreprises. Tout est à penser dans son développement. Des brevets auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle, N.D.L.R) ont été déposés. »

Votre règle de jeu est-elle différente de la règle des échecs traditionnels ?

« Non, c’est la même. Seul le plateau, plus ludique, diffère. Trois roues permettent de déplacer les pions, par rotation, tout en changeant les trajectoires, brouillant les stratégies des autres joueurs. On peut jouer à deux, trois, ou quatre, et on peut faire des alliances trois contre un, deux contre deux etc. Si au départ je le destinais aux adultes, les enfants de 6 ans se sont vite intéressés au concept, d’où mon approche avec l’Éducation nationale. Tous les joueurs et même les meilleurs peuvent être surpris par les multiples combinaisons possibles de jeu. »

Quelle satisfaction en tirez-vous ?

« Mon échiquier améliore et modernise le jeu d’échecs traditionnel. Un jeu devenu encore plus ludique où les pièges font tomber les meilleurs. Ce n’est pas un jeu de hasard, mais de pure stratégie. C’est extraordinaire d’arriver à ce stade de développement. Il me faut convertir ces années de réflexion maintenant, pour savoir si j’avais raison. J’ai eu des contacts avec le graphiste numérique anglais Tom Yaxley et d’autres artistes indépendants étrangers pour me faire reconnaître hors de France. Le jeu est prévu à la vente en 2024. »

Contact Lionel Blégean 06 80 23 86 25 – mail : evolutio.1999@gmail.com

L’article complet est à lire sur Ouest-France

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