Etes-vous fort en tactique aux échecs ?

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Le chat de Geluck jouent aux échecs

Aux échecs, l’échec et mat conclut la partie. Si vous gagnez un pion, la partie continue et la lutte est probablement longue, mais on ne revient pas d’un mat; c’est la fin du jeu. L’une des façons les plus aisées d’améliorer votre niveau et de gagner plus de parties est de vous assurer de détecter toute occasion de mat qui pourrait se produire.

Mais comment y parvenir ?

Les joueurs d’échecs travaillent beaucoup par reconnaissance de patterns ou configurations, en notant des similarités avec des idées qui ont déjà été rencontrées. Pour être sûr de ne pas rater les idées de mat, un des meilleurs moyens consiste à accroître votre expérience de schémas de mat. C’est précisément le but de cet article avec ses 36 mats interactifs à résoudre des plus faciles (mat en coup), en passant par les mats en 2 coups puis les mats en 3 coups.

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LE VERDICT. Après cette séquence d’auto-évaluation, vous pouvez mieux situer votre niveau aux échecs. Si la majorité des exercices tactiques vous ont semblé difficiles, optez pour les Packs débutants (Pack Enfant Débutant ou Pack Adulte Débutant). Si vous éprouvez peu de difficultés à résoudre ces exercices,  optez pour le Pack Adulte Confirmé.

Notre Méthode : 10 conseils pour trouver un échec et mat

Voici la présentation complète de nos 3 PACKS de formation conçus par les grands-maîtres Anthony Wirig et Tigran Gharamian.

Pack Enfant Débutant : 6 modules

Pack Adulte Débutant : 9 modules

Pack Adulte Confirmé : 15 e-books

Après ces formations en ligne, votre niveau devrait nettement augmenter !

Le chat de Geluck jouent aux échecs

Le chat de Philippe Geluck

S’entraîner aux échecs est excellent pour entretenir ses capacités cognitives : le raisonnement logique, la mémoire, la concentration, le jugement critique des situations rencontrées…

Jouer aux échecs est excellent pour la mémoire © Chess & Strategy

Pratiquer régulièrement ce jeu de réflexion vous procurera, en plus du plaisir ludique, de nombreux bienfaits pour la santé comme une amélioration de votre mémoire et votre capacité à rester concentré sur une tâche. Au cours de quatre années de recherches conduites en psychologie cognitive et en sciences de l’Éducation, les expériences menées ont abouti à des résultats probants attestant de façon significative des bénéfices de la pratique du jeu d’échecs pour la réussite scolaire. Vous pourrez également développer votre créativité et votre sens de l’anticipation en élaborant une stratégie d’attaque ou de défense avec des objectifs bien définis à atteindre. Enfin, rappelons-le une fois encore, la pratique régulière du jeu d’échecs permet aussi d’agir en prévention de l’apparition de la maladie d’Alzheimer, ce fléau de santé publique qui touche plus d’un million de personnes en France.

Jouer aux échecs est excellent pour le raisonnement © Chess & Strategy

Autre intérêt, jouer aux échecs vous servira tout simplement à lever “le nez du guidon”. Cela vous donnera petit à petit une méthode utile dans la vie courante pour apprendre à vous poser et non plus réagir systématiquement à chaud. Nous vous invitons à faire quelques parties en ligne gratuitement et sans abonnement contre le logiciel Shredder (3 niveaux de jeu de difficulté croissante, Easy, Medium ou Hard). Ensuite, si le jeu vous attire, n’hésitez pas à passer les portes d’un club d’échecs près de chez vous et, pourquoi pas, à prendre quelques leçons de stratégie et de tactique pour progresser plus rapidement. Bonnes parties !

Où jouer aux échecs sur Internet ?

Jouer aux échecs est excellent pour la concentration © Chess & Strategy

A bien des égards, le jeu d’échecs était bien adapté pour Internet, et depuis quelques années les sites de jeu en ligne foisonnent – on peut même y suivre des retransmissions en direct de grands tournois avec les parties commentées en direct. Au niveau international, les deux sites les plus connus, et considérés comme les meilleurs sont l’Internet Chess Club et Playchess.

Le chat de Geluck jouent aux échecs

Le chat de Geluck

Info ou intox: le chat de Philippe Geluck aurait-il inventé la pendule aux échecs ?

Les questions les plus fréquemment posées par nos lecteurs (FAQ)

Pour calculer une combinaison, faut-il partir de ladite combinaison ?

Les combinaisons simples, courtes et forcées peuvent être calculées à partir du départ. Mais si l’on calcule systématiquement toutes les combinaisons à partir de la position de départ, on peut se retrouver rapidement devant des centaines de lignes de jeu possibles. Dans ce cas, seuls les gros cerveaux arrivent à s’en sortir…

L’astuce des professionnels consiste à trouver d’abord la fin probable de la combinaison et à utiliser un raisonnement pas récurrence pour revenir à la position de départ. Si la combinaison est longue, il faut déterminer une position médiane en reculant, à partir de la fin ; ensuite, en partant de la position de départ, calculer comment arriver à cette position. La combinaison, dans sa globalité, s’enchaîne alors dans l’esprit du joueur.

La maîtrise de centaines de schémas combinatoires apporte un sérieux fond de jeu au joueur.

Tout cela fait dire à certains champions que la valeur d’un joueur dépend simplement du nombre de schémas qu’il connaît. Cet argument paraît un tantinet restrictif. En effet, par sa grande expérience, un joueur peut « deviner » quel type de combinaison s’applique et « sentir » la bonne ligne sans vraiment la calculer, eh oui !

Il ne faut cependant pas abuser de cette méthodologie car le jeu d’échecs, c’est en général 90% de calcul et de stratégie et 10% de génie et non l’inverse.

Faut-il attaquer le roi adverse quand il n’y a pas de mat ou de gain matériel forcé ? Faut-il attaquer simultanément à plusieurs endroits de l’échiquier ?

Il est conseillé d’exercer une pression sur le roi adverse afin d’induire, chez l’adversaire certaines frayeurs, voire le doute. Soumis à cette pression difficile à supporter ainsi qu’au rythme de l’attaque, le défenseur ne sera pas toujours en mesure de trouver la manœuvre de libération adaptée et de fortifier correctement sa position. De plus, durant le même temps, le camp adverse ne pourra plus menacer quoi que ce soit.

Citons Znosko-Borovsky : « Plus l’attaque est importante, moins il est nécessaire de consacrer d’attention aux menaces adverses dans les secteurs secondaires de la position. » Un joueur ayant une forte initiative est moins contraint de se défendre.

Notons cependant qu’il est rare de triompher uniquement à l’aile roi ; l’adversaire dispose presque toujours d’une défense adaptée. C’est en instaurant plusieurs points de tensions, en mettant le feu à l’échiquier à plusieurs endroits que se construit la victoire. L’accumulation des fronts est susceptible d’engendrer des surcharges dans le jeu de pièces adverses et donc d’engendrer des combinaisons tactiques.

Quels sont les principaux compteurs permettant d’estimer une position aux échecs ?

Piloter son jeu revient à piloter une voiture de sport munie de plusieurs compteurs à surveiller globalement.

  • Le compteur « Sécurité du roi » reste le plus important, il le sera même dans cinquante ans !
  • Le compteur « Rayonnement des pièces » est également vital. Le jeu d’échecs est avant tout un combat de pièces. La structure de pions est un élément (plutôt) invariant et le jeu de pièces, l’élément dynamique.

Si toutes les pièces sont actives (principe de Morphy), on est mieux à même d’avoir l’initiative et de pouvoir menacer. Attention à ne pas surestimer la puissance d’une pièce qui peut parfois se révéler passive à moyen terme.

  • Le compteur « Matériel » est bien connu. Cependant, il faut tenir compte du fait que la valeur d’une pièce change en fonction de sa position. La valeur relative d’une pièce peut prédominer sur sa valeur absolue et inversement.
  • Le compteur « Affaiblissements » concerne les dégâts dans la structure de pions. Ce sont, du moins grave au plus grave, les pions doublés, pions isolés, pions pendants, pions arriérés, pions doublés et isolés.
  • Le compteur « Energie » concerne la forme du joueur. Il faut savoir doser son énergie en ne dépensant pas tout son « jus » dès le début de la partie pour garder l’énergie pour les moments critiques et le moment décisif.
  • Le compteur « Contrôle des Couleurs » met en évidence la manière dont nous contrôlons les deux couleurs de l’échiquier. Un déséquilibre entre les deux couleurs peut autoriser une infiltration adverse avec de lourdes conséquences.

Quel est le secret de « l’école russe » ?

Pendant la Première Guerre mondiale, on assiste à un engouement pour le jeu qui devient, à partir de 1924, un instrument de propagande. En URSS, e Parti communiste recrute systématiquement des échéphiles talentueux, ce qui permet de déceler les futurs champions. Les espoirs russes et soviétiques effectuent des recherches approfondies sur la technique échiquéenne au contact des joueurs confirmés, ils analysent en groupe et dissertent même à l’université. Le jeu d’échecs est apprécié par le public russe et dans l’URSS en général.

L’ex-champion du monde Botvinnik dirige une célèbre « école d’échecs » par correspondance. De plus, un vivier de jeunes surdoués pratique le jeu par correspondance. Trois centres d’entraînement réels se situent à Moscou, Saint-Pétersbourg et Riga. Les futurs champions du monde soviétiques sont issus de ces « écoles ».

Ces recherches échiquéennes remettent en question l’immuabilité des principes de Steinitz, car elles portent sur tous les styles de jeu. Ainsi en 1960, Bonstein, Tal et Geller sont des attaquants « alekhiniens ». Smyslov, Petrossian, Taïmanov et plus tard Karpov furent polyvalents, c’est-à-dire capables d’attaquer violemment ou de manœuvrer patiemment.

En conclusion, « l’école russe » en tant que telle, n’existe pas véritablement. Il existe plutôt une méthode d’entraînement « scientifique » aux échecs qui a mené certains joueurs talentueux, tels Kasparov, Kramnik, Svidler, Shirov et Khalifman, aux meilleures places mondiales.

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