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▶️ Extraite des archives nationales néerlandaises, une photo de l’ex-champion du monde d’échecs Emanuel Lasker, jouant au bridge à Londres le 18 février 1932.
L’Histoire des échecs
Le 2e champion du monde d’échecs, Emanuel Lasker connu un de ses plus grands succès de tournoi en 1914, à Saint Pétersbourg.
Pour la dernière ronde, il avait à affronter Capablanca, le jeune prodige cubain.
José Raul Capablanca possédait un demi point d’avance sur Lasker, de sorte qu’un match nul suffisait au Cubain pour terminer seul en tête. Bien entendu, Lasker devait gagner cette partie impérativement. Il eu alors recours à la plus belle ruse psychologique de sa carrière. Il choisit délibérément d’échanger les dames dès le sixième coup de la partie, ce qui, d’après tous les théoriciens de l’époque, devait aboutir rapidement à la partie nulle. La réaction de Capablanca, naturellement fut un grand soulagement. Mais, aux échecs, soulagement est souvent synonyme de relâchement. Cela ne manqua pas de se produire et Capablanca commit plusieurs imprécisions.
Lasker raconte lui-même la suite : « Les spectateurs suivaient les coups et en avait le souffle coupé. La position de Capablanca était en ruine, le plus novice en avait conscience. A ce moment Capablanca coucha son roi. Des quelques centaines de spectateurs parvinrent plus d’applaudissements que je n’en ai jamais entendu de toute ma carrière de joueur d’échecs. Ce fut comme ce tonnerre d’applaudissements spontanés qui n’arrive qu’au théâtre, et ce dont l’individu est presque inconscient. »
Voici le dernier acte de cette tragédie.
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