Échecs & Livre : Le Bréviaire de Tartacover

Si vous n’avez jamais lu cet ouvrage, c’est impardonnable. Ce livre regorge de parties d’échecs historiques que tout joueur qui se respecte se doit de connaître.

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A titre d’exemple, on trouvera cette partie magnifique disputée à Vienne en 1910 entre Richard Reti et Xavier Tartacover qui est un brillant exemple de sacrifice d’attraction. C’est aussi une miniature (partie d’échecs en moins de 20 coups) les plus célèbres de l’histoire des échecs. Il est toujours rare de voir un joueur qui est l’un des plus fort de son époque, se faire mater en 11 coups.

L’équipe de rédaction du site échiquéen Chess & Strategy a retenu ce livre d’échecs pour ses qualités pédagogique et son contenu pratique, notamment avec ses multiples parties courtes illustrant des thèmes tactiques aux échecs.

Tartacover n’a visiblement pas pris ombrage de cette défaite. Il a inclus la partie dans son Bréviaire des échecs, sous le titre : « une combinaison splendide ». Un bel hommage à son adversaire.

Qui est Tartacover ?

Né Savielly Grigorevitch Tartakover le 22 février 1887 à Rostov-sur-le-Don (Russie) et mort le 4 février 1956 à Paris, c’était un joueur d’échecs austro-polonais naturalisé français. Comme plusieurs grands joueurs de son époque, Tartacover connut la réussite dans l’âge « mûr ».

Parlant de ses progrès plutôt lents, il explique : « Il est vrai que déjà, avant 1930, dans maintes grandes compétitions internationales (comme à Teplitz-Schönau 1922, Vienne 1922, Semmering 1926), je menais la course pendant longtemps et semblais déjà effleurer la victoire définitive, mais, au lieu de se raidir et de devenir plus insistante, ma tension faiblissait vers la finale, où les gaffes d’un instant gâchaient l’œuvre de plusieurs semaines ! ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, Tartacover participe à la Résistance, sous le pseudonyme de « Lieutenant Cartier ». Puis, la Pologne étant devenue communiste, il opte pour la nationalité française et représente la France aux Olympiades d’échecs de 1950. Il remporte également le championnat de France en 1953 à Paris.

Pour en savoir plus : Notre chronique Livres

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