Dénigrement anti-Corse ou pas, c’est la question que l’on se pose après les résultats de l’élection à la tête de la FFE. Le président de la Ligue Corse d’Echecs Léo Battesti n’a pas été élu dimanche 31 mars à la présidence de la Fédération Française des Echecs. Son adversaire Diego Salazar, 42 ans, vice-président du Comité Départemental de la Marne, l’a emporté avec dix-sept voix d’écart – Un reportage signé Via Stella
Léo Battesti a souligné avoir été victime d’une grande campagne de dénigrement autour de son passé politique. « Par des forums, par des démarchages individuels, on s’est acharné pour que j’inspire la peur ».
My Moon My Man – Leslie Feist
La réaction de Jean-Claude Moingt La politique de la FFE qui était menée depuis 8 ans a été mise en minorité lors de l’Assemblée élective du 31 mars 2013 et les clubs ont choisi une autre direction. Je prends acte de ce changement et ne me reconnaissant pas dans les idées, la philosophie et l’équipe qui vient d’être élue, comme je l’avais annoncé, je renonce à toute activité au service des Echecs Français. Je me consacrerais dorénavant uniquement à mon mandat d’élu à l’European Chess Union et à mon club Le Grand Echiquier. C’est la raison pour laquelle, je n’organiserai pas la 3e étape du Grand-Prix FFE, annoncée par cette dernière, aux Pyramides de Port Marly les 21 et 22 septembre 2013, mais à la place un simple open de parties rapides gardant le bénéfice de nos nombreux partenaires pour le développement et les événements de notre club.
La réaction de Joanna Pomian Pourquoi j’ai démissionné du Comité Directeur…
Les urnes ont désigné Diego Salazar Président de la FFE. J’ai décidé alors de démissionner du Comité Directeur. En effet, après une campagne au cours de laquelle nous avons appris que la FFE est un champ de ruines dont je porte manifestement une part de responsabilité, je ne me vois pas travailler au côté de ceux qui partagent ce point de vue. De même, je ne peux travailler sur un projet auquel je suis profondément opposée. La Fédération des clubs est un retour en arrière faisant fi de la construction patiemment bâtie au cours de dernières années avec des Ligues, des CDJE et des clubs. Je ne crois pas non plus à la démocratie directe qui est un miroir aux alouettes.
Notre projet, celui du développement de masse, d’ouverture, de dynamisme, d’arrivée massive de sponsors et de changement profond des mentalités a été rejeté par la majorité. J’en prends acte. En tant que bénévole, uniquement passionnée par le développement, je ne pourrai pas dans ce nouveau contexte mettre en place les projets qui m’étaient chers, notamment le Fonds de développement des clubs. La place d’observateur ne me convient pas. Je préfère redevenir simple licenciée et poursuivre d’autres aventures, avec d’autres personnes, sous d’autres cieux.
Pour en savoir plus : Le site de la FFE