Quelles analogies peut-on établir entre le jeu d’échecs et les stratégies marketing des entreprises ?
Regulate – Warren G
«Une armée victorieuse l’est avant de chercher le combat», Sun Tzu, L’Art de la Guerre, chapitre IV.
Et si les échecs pouvaient contribuer à nous rendre meilleur en marketing ? C’est la question du jour de Maître Founiasse, huissier de justice implacable bien connu des lecteurs de Chess & Strategy. Serge-Henri Saint-Michel, nous apporte des pistes d’investigation sur cette intéressante problématique.
Approche Psychologique
Selon le deuxième champion du monde Emanuel Lasker, «Une partie d’échecs est avant tout un affrontement entre deux personnalités» entre deux conceptions aux objectifs antinomiques, ce qui explique le rôle central de la menace et de l’entrave qui visent quatre objectifs :
- Le gain de temps par l’opposition à l’avancée de l’adversaire
- L’affaiblissement de la position adverse
- L’avantage matériel
- La prime psychologique en procédant par menaces directes et indirectes afin de contrecarrer le plan de mobilisation adverse.
Concentration personnelle et mise sous pression de l’adversaire ont pour but d’amener ce dernier à revoir sa position en fonction de la conception de jeu qu’il imagine son adversaire posséder. En effet, chaque joueur dispose de sa propre conception du jeu. Un jeu à la Steinitz ou à la Capablanca, tout comme à la Procter ou à la Apple est aisément reconnaissable. Plus intéressant, ce parallèle va jusqu’à l’influence qu’exerce l’époque sur le mode de jeu…
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