Fin septembre 2009, deux maîtres absolus des échecs, Anatoly Karpov et Garry Kasparov (photo ci-dessus), se sont affrontés dans un tournoi en 12 parties à Valence (Espagne). Selon le classement des 20 meilleurs joueurs du monde, plus de la moitié d’entre eux proviennent de Russie ou d’une autre république de l’Ex-URSS. (L’actuel numéro un mondial, Veselin Topalov, est bulgare). Mais pourquoi les Russes et leurs voisins sont-ils si forts aux échecs?
C’est la question pertinente que pose le site Slate.fr, fondé notamment par Jacques Attali et Jean-Marie Colombani.
Petit rappel historique :
Il faut d’abord savoir que les soviétiques ont subventionné ce jeu. Il y a longtemps que ce sport intellectuel est populaire en Russie — on dit même que le tsar Ivan IV est décédé au milieu d’une partie, en 1584. Les échecs furent introduits en Russie vers le XVIIe siècle, acheminés le long des routes commerciales qui partaient de Perse et d’Inde. A mesure de l’évolution du jeu, la Russie développa des règles particulières: au XVIIIe siècle, par exemple, la reine pouvait se déplacer à la manière d’un cavalier (par un saut en L) en plus de ses mouvements latéraux et diagonaux classiques. Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle, lorsque les premiers tournois furent organisés, que la version moderne du jeu commença à s’imposer et à se répandre.
L’article complet est à découvrir sur Slate.fr, avec une petite coquille : la photo du champion du monde d’échecs arménien Tigran Petrossian!