En allemand, son nom signifie « aimé de Dieu ». Marcel Gotlib (Gottlieb à l’origine), 74 ans, s’exprime au micro de Rebecca Manzoni, qui avoue avoir « piqué ses premiers fous rires BD avec ses histoires inracontables ».
« Entre les bulles et le dessin, il faut qu’il y ait friction, sinon c’est plat », affirmait l’an dernier cet auteur révéré par ses pairs, admirateur de Marcel Aymé et d’Alphonse Allais.
C’est que l’homme s’y entend en creux et bosses. Expert en humour délirant, il inventa Gai-Luron – un drôle de chien mou –, la célèbre Coccinelle ou bien le franchouillard Superdupont (avec Lob, Alexis et Solé).
Il fut aussi capable de parler publiquement de sa dépression et de ses séjours sur le divan, dévoilant une face plus sombre. Avant de vivre de son coup de crayon, Gotlib fut comptable à l’Office commercial pharmaceutique le jour et étudiant aux arts appliqués le soir. « Je ne dédie ce livre à personne, car je suis seul comme un chien », notait-il en 2006 en lieu et place d’une dédicace dans son autobiographie, Ma vie-en-vrac (avec Gilles Verlant, éd. Flammarion). Gotlib, burlesque en toutes circonstance.
◆ Podcast – Eclectik, Marcel Gotlib – France Inter
A lire: Dans « Trucs en vrac ». Tome 1
Trois pages entièrement consacrées au « noble jeu des Echecs » !
Un grand classique incontournable aussi bien pour les bédéphiles que pour les échéphiles.
Des parties d’échecs avec des pièces « vivantes » sont parfois organisées lors de diverses manifestations, mais on ne constate pas toute cette pagaille !