Aujourd’hui, Chess & Strategy vous recommande la lecture du roman « Le Maître et le scorpion« , un ouvrage paru en 1991.
Ce livre a été redécouvert par Nicolas Bach, un lecteur cultivé et curieux, ami de longue date du blog Chess & Strategy.
L’auteur, Patrick Séry est journaliste au Nouvel Observateur et grand reporter. Il écrit Le maître et le scorpion, son premier roman publié par Flammarion à quarante-cinq ans.
Résumé du livre
Le personnage de ce livre est un grand maître d’échecs dont toute la vie se sera déroulée selon les 64 cases noires et blanches. Lorsqu’il était détenu en camp de concentration, les nazis l’ont obligé à jouer une partie dont les pièces représentaient des détenus dont la vie dépendrait de l’issue du jeu. Des années plus tard, il sera hanté par des cauchemars mêlant souvenirs et remords. Un livre qui hante longtemps le lecteur.
La quatrième de couverture
Morgenstein vit avec sa soeur dans une maison au fond d’une vallée suisse, longtemps après les épreuves de la guerre et de la déportation. Ce fut et c’est encore un grand maître d’échecs dont toute la vie se sera déroulée sur les 64 cases noires et blanches.
Né de mère juive et de père aryen, au moment de l’apogée du nazisme il s’est réclamé du nom maternel. Il se retrouve dans un camp où il joue avec le commandant du lieu, qu’il bat régulièrement. Bientôt, celui-ci doit partir et son successeur organise un duel entre le champion et un jeune officier nazi; des détenus représentent les pièces et passent au gibet à chaque prise.
Le rescapé est rejoint, des années plus tard, par son cauchemar où se mêlent des souvenirs ou des remords. Le fantasme et la réalité ont fini par se confondre; la folie d’un homme annonce celle d’un monde saisi de démence.
On restera longtemps hanté par la figure du champion du maître et du scorpion, un roman qui ne se résume ni aux échecs ni aux camps nazis mais, en organisant leur rencontre, plonge jusqu’à une horreur sans fond et sans fin.
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bureau-technique c’était moi, sous un autre compte.
Je ne le conseillerais pas à de jeunes lecteurs, c’est assez sordide.