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Notre sélection de jeux/livres/

Albert Einstein s’intéressait au jeu d’échecs et était l’ami du champion du monde Emanuel Lasker. Quand ils se recontraient, ils passaient souvent le plus clair de leur temps à parler de mathématiques et de philosophie. En revanche, Albert jouait parfois une petite partie d’échecs comme celle qui vous est proposée ci-dessous. Nous sommes à Princeton en 1940 et son adversaire est le physicien Robert Oppenheimer (un des “pères” de la bombe atomique). Rejouez cette partie sauvage entre deux des plus grands scientifiques de l’histoire. (source Chessbase)

Robert James “Bobby” Fischer, le champion du monde d’échecs de 1972, est né en 1943. Il est considéré comme l’un des joueurs les plus doué de l’Histoire du jeu. En janvier 1958, Fischer devient champion des États-Unis à l’âge de 14 ans. Grâce à ce titre, Fischer est qualifié pour participer aux tournoi interzonal qui constitue la première marche vers le titre de Champion du Monde. Cependant, personne n’est prêt à parier sur la qualification du jeune Fischer (les six premiers des Championnats Interzones étant qualifiés pour le Championnat du Monde). C’est donc une surprise lorsqu’il termine cinquième ex æquo de cette compétition, ce qui lui permet de se voir conférer le titre de grand-maître international. Rejouez pour le plaisir ce Gambit du Roi millésime 1968. Au 13ème coup, Bobby bénéficiant d’une avance de développement, monte courageusement son Roi en f2. Son sacrifice de qualité par 20.Ce5 est somptueux. Et…

(photo © 2005 World Chess Championship Press) – Alexander Morozevitch est un génial joueur russe de trente ans aux allures de dandy du 19ème siècle. Il est connu pour utiliser un répertoire d’ouverture plutôt inhabituel. Contre le gambit de la dame, il utilise par exemple l’ancienne défense Tchigorine, et depuis peu le contre-gambit Albin, choix téméraire et que l’on voit très rarement à haut niveau. Alexander a aussi beaucoup joué le gambit du Roi pour passer ensuite à la plus classique partie Espagnole. Sa courbe au classement Elo ressemble aux montagnes russes. Il peut enchaîner les très mauvais résultats, comme tout rafler sur son passage. En janvier 2007, Alexander possède un classement Elo à 2 741 points, faisant de lui le 8e joueur mondial. Boureau attitré des joueurs professionnels à 2650 Elo, Alexander avait jusqu’à présent beaucoup de mal à s’imposer dans les tournois du TOP mondial. Mais cette année,…

Simen Agdestein est un grand-maître international d’échecs norvégien et un ancien footballeur professionnel (combinant ses deux carrières). Il a gagné 7 fois le championnat de Norvège d’échecs et a joué pour son pays lors la coupe de monde de football en 1994. Simen Agdestein s’est révélé très tôt être un grand joueur d’échecs gagnant son premier championnat de Norvège à l’âge de 15 ans. Il est devenu maître international à 16 ans et grand-maître international à 18 ans. Simen au style de jeu entreprenant et inventif a dominé les échecs scandinaves pendant les années 1980. Au niveau international, son plus grand succès est sa seconde place au championnat du monde junior de 1986 derrière Walter Arencibia, mais devant Viswanathan Anand et Evgeny Bareev! Son classement Elo dépassa ensuite la barre des 2 600. Simen Agdestein a participé 7 fois aux Olympiades d’échecs avec l’équipe de Norvège, jouant la plupart du…

Dragoljub Velimirovic est né le 12 Mai 1942 à Valjevo en Yougoslavie. Ce joueur inventif obtient le titre de Maître International en 1972 et dans la foulée, celui de Grand-Maître. Dans les années 70, Dragoljub a remporté deux fois le championnat national. Son style très spectaculaire, fait de lui un authentique virtuose de l’attaque. Il est aussi l’inventeur d’idées incisives dans nombreuses ouvertures d’échecs, notamment ” l’attaque Velimirovic dans la Défense sicilienne”, tout un programme ! Voyons ci-dessous, une partie caractéristique de son style de jeu. Au 10ème coup, Dragoljub avec les Blancs déclenche les hostilités au centre de l’échiquier par d5. Maintenant fermement son initiative, il ouvre un front sur le Roi noir par un astucieux sacrifice de pion en g4, l’attaque blanche est alors dévastatrice…

Né le 9 novembre 1936 à Riga, Tal a appris les échecs à 7 ans. Sa montée sur l’Olympe échiquéen fut spectaculaire et inattendue pour beaucoup de sceptiques, qui ne prenaient pas son jeu au sérieux. En 1960, Tal gagna le titre du Champion du Monde en détrônant Botvinnik. Pour ses nombreux supporteurs, c’était une victoire de “l’inspiration sur le raisonnement et de l’intuition sur la logique“. Il possédait une imagination débordante qui rendait son style mystérieux. Surnommé “Le Magicien de Riga”, il est entré dans l’histoire des échecs comme un génial artiste du XXème siècle, avec ses nombreuses combinaisons tactiques “venues de nulle part”.

Mikhaïl Botvinnik était l’un des plus importants personnages des échecs russes. A l’Ouest, on l’appelait le leader de l’école soviétique. Dans son pays, il était une véritable idole, son épouse racontait que parfois, dans la rue, des inconnus le reconnaissaient. Champion du monde de 1948 à 1963, avec deux interruptions : il perd son titre face à Vassily Smyslov en 1957, puis contre Mikhaïl Tal en 1960. Mais lors des deux matches-revanches, en 1958 contre Smyslov, et en 1961 face à Tal, il surprend le monde des échecs en même temps que ses adversaires en récupérant son titre haut la main. Après s’être incliné en 1963 face à Tigran Petrossian, il se consacre à l’enseignement des jeunes espoirs, et fonde une académie d’échecs qui portera son nom. Il est le joueur qui a ouvert la voie d’une nouvelle façon d’aborder la compétition. Son approche était beaucoup plus celle d’un scientifique…