Étiquette : film

Sandrine Bonnaire tournera très prochainement dans le drame de Caroline Bottaro intitulé  » Joueuse », et produit par Dominique Besnehard. Le scénario est tiré du roman « la joueuse d’échecs » de Bertina Heinrichs. L’actrice donnera la réplique à Bruno Ganz, et incarnera une femme qui s’affranchit en jouant aux échecs. A noter que la réalisatrice et scénariste française Caroline Bottaro était présente au championnat de France 2007 à Aix-les-Bains pour s’imprégner de l’ambiance d’un tournoi d’échecs. l’actrice Sandrine Bonnaire Petit résumé du roman « La Joueuse d’échecs » de Bertina Henrichs: Dans l’île de Naxos, Eleni est femme de chambre dans un hôtel fréquenté par les touristes. La quarantaine négligée, elle mène une vie bien réglée entre son travail, un mari garagiste épousé à dix-huit ans, deux enfants adolescents et une amie d’enfance. Son seul espace de liberté, ce sont les chambres qu’elle fait chaque matin, les objets qu’elle y remarque, à travers lesquels…

Cette semaine, nous avions droit à une question échecs sur le cinéma … Il fallait reconnaître « La défense Loujine » en français, un film de la réalisatrice Marleen Gorris, sorti en 2001 et bien sûr inspiré du roman de Nabokov. A voir notamment pour le duo John Turturro-Emily Watson. Petit résumé du film: 1929. Alexandre Loujine est un homme excentrique et détaché du monde qui ne s’intéresse qu’aux échecs, dont il est l’un des maîtres. Il a trouvé dans ce jeu une compensation au manque d’affection dont il a toujours souffert. Pour disputer le tournoi de sa vie, Loujine se rend dans une petite station balnéaire du nord de l’Italie.Natalia va bouleverser l’existence obsessionnelle de celui qui pensait n’avoir qu’une seule passion… Cette belle aristocrate russe émigrée est promise à un riche mariage. Sa mère, Vera, a déjà choisi le parfait candidat : le comte Jean de Stassard, séduisant amateur d’échecs…

Cette semaine, nous avions droit à une question échecs sur le cinéma … Il fallait reconnaître « The Front » ou  » Le prête-nom » en français, un film du réalisateur Martin Ritt, sorti en 1976 avec Woody Allen. L’histoire Alfred Miller est un auteur à succès pour la télévision. Ayant des amitiés communistes, il est « blacklisté » par le comité anti-communiste et ne trouve plus de travail. Il propose alors à son ami Howard Prince de publier des scripts sous son nom. Ce dernier devient vite une star en offrant à la télévision des scénarios de grande qualité et accepte d’aider deux autres auteurs communistes eux aussi blacklistés. La star de la chaine Hecky Brown, ayant eu des amitiés communistes dans son passé, est lui aussi sur liste noire et reçoit l’offre du comité d’espionner Prince. Celui-ci accepte, mais bientôt, par amitié pour Prince et surtout parce qu’il n’arrive plus à faire vivre…

En clôture du 60ème Festival de Cannes, Chess & Strategy vous proposait une nouvelle question people sur le cinéma. Sur la photo ci-dessus, Orson Welles joue aux échecs … mais dans quel film ? La réponse: A safe place – un coin tranquille en français – un film de 1971 tourné par Henry Jaglom avec Orson Welles et Tuesday Weld. Le palmarès des plus rapides: Pascal Villalba (PALME D’OR), Michel Lavit (GRAND PRIX) et Alex Vasilescu (PRIX DU JURY). Bravo aux 3 lauréats et aux 26 participants.

Pour fêter dignement le cinéma à l’occasion du 60ème festival de Cannes, l’équipe d’archivistes de Chess & Strategy avait exhumé un cliché présidentiel. La Question People était: « sur cette photo, Nancy Davis Reagan (la future first lady) semble apprécier le jeu d’échecs. De quel film s’agit-il ? » Il s’agissait du film Night into Morning (1951) ou en français « Coeurs enchaînés », un excellent film de Fletcher Markle avec Ray Milland, John Hodiak et Nancy Davis (Reagan). Le palmarès des plus rapides: Pascal Villalba (PALME D’OR), Bertrand Delafargue (GRAND PRIX) et Alex Vasilescu (PRIX DU JURY). Bravo aux 3 lauréats et aux 19 participants; la question people n’était pas facile cette semaine !

Pour célébrer le 60ème festival de Cannes, Natalia a revu l’excellent film La Vérité d’Henri-Georges Clouzot, sorti en 1960, avec Brigitte Bardot et Sami Frey. Le personnage incarné par Brigitte Bardot est fascinant et nous renvoie à la citation de Cecil Purdy « Les échecs sont aussi mystérieux que les femmes ». A noter également que ce film a reçu l’Oscar du meilleur film étranger.

Le film Josepha de Christopher Franck, sorti en 1982 met en scène le trio Claude Brasseur, Miou-Miou et Bruno Cremer. Michel et Josepha sont sur la pente inexorable de la séparation. Actrice dans des films médiocres, Josepha part sur un tournage à Vittel. Elle y rencontre Régis et tombe sous le charme. Mais Michel réapparaît, avec le rôle de sa vie : Macbeth. Sa passion pour son métier entraînera Josepha à rester avec lui. Un bon film à revoir en DVD !

Il s’agissait du film La Diagonale du Fou. Ce titre résume bien une atmosphère ou plutôt une métaphore sur la guerre. En effet, le film reprend le schéma polémique bâti autour des rencontres Karpov-Kortchnoi de 1978 et de 1981 : le soviétique orthodoxe contre le dissident. La partie d’échecs est utilisée pour défendre les idées politiques de chaque camp, avec d’un coté le communisme et de l’autre, un réfugié politique. Le réalisateur, Richard Dembo, reprend la toile de fond lors des matchs de championnat du monde d’échecs. La fédération soviétique et le KGB exerçaient alors des pressions sur Korchnoï pour le faire perdre absolument car il représentait la honte d’une nation…la femme et le fils de Korchnoï étaient retenus en otage en URSS. Michel Piccoli fait là certainement une de ses meilleures prestations. La bande originale réalisée par Gabriel Yared – auteur également des BO de 37°2 le matin ou…

Le film « Masques » de Claude Chabrol, sorti en 1987, se construit comme une partie d’échecs durant laquelle les masques vont tomber tels des pions, poussant ainsi les différents protagonnistes à dévoiler peu à peu leur véritable nature. D’un côté, nous avons Robin Renucci dans le rôle d’un faux journaliste, qui a pour seul but de connaître la vérité sur la disparition de sa soeur. De l’autre côté, le merveilleux Philippe Noiret qui, sous les apparences d’un bourgeois bienveillant, se révèle être un sinistre animateur de télévision dont la cupidité va le pousser aux pires crimes. Dans ce film, Claude Chabrol s’attaque aussi avec toute la subtilité qui lui est propre au fort pouvoir suggestif de la télévision. C’est pourquoi, nous pouvons placer ce film parmi les meilleurs d’un cinéaste qui a su construire, tout au long de sa carrière, un ensemble fort cohérent marqué le plus souvent par des thèmes…