Aujourd’hui, Chess & Strategy revient sur la disparition de Bobby Fischer. Roi de l’échiquier, génie capricieux, devenu paranoïaque et antisémite, il est décédé le 17 janvier.
Patrick Séry – journaliste du nouvel Observateur – avait assisté à son «match du siècle» contre Boris Spassky. Il nous apporte un nouvel éclairage sur le mystère Fischer. Grand connaisseur du noble jeu, Patrick est également l’auteur du roman Le Maître et le scorpion, paru en 1991.
Qui était Bobby Fischer ?
Bobby Fischer, le roi des 64 cases, est mort, noble jeu oblige, à l’âge de 64 ans, en Islande, le pays qui l’a vu naître «spirituellement» en 1972 et lui a offert la nationalité pour lui éviter l’extradition vers son pays d’origine. Il avait dit : «Les échecs, c’est la vie.» Rien d’autre ne fit partie de la sienne.
Reykjavik, 1972. Robert Fischer, l’Américain, contre Boris Spassky, le Soviétique…
Si mes souvenirs sont bons, pas facile à avaler Le Maître et le Scorpion.