L’Adieu à l’artiste Bent Larsen est à la Une de la chronique hebdo sur les échecs de notre ami Samir Adyel. Prenez donc le temps de découvrir son nouvel article du journal Paris Normandie, un surprenant voyage dans le monde des cases blanches et noires, raconté avec passion chaque semaine sur notre site échiquéen.
Au sommaire cette semaine, un mat en 2 coups signé G. Mott-Smith paru dans The Chess Review de 1937. A suivre un hommage appuyé au joueur danois Bent Larsen, décédé le 9 septembre 2010 à l’âge de 75 ans. Il était considéré parmi les plus forts joueurs du monde entre les années 1960 et 1980. Larsen était connu par son jeu iconoclaste.
Très inventif, il aimait utiliser les débuts marginaux comme l’ouverture 1.b3 qu’il a popularisée et qui porte le nom de « début Larsen » ! Son regret était de n’avoir jamais pu gagner le titre mondial. Et son cauchemar (comme il le disait lui-même) était sa défaite 6 à 0 contre l’américain Bobby Fischer dans le match des candidats en 1971. Mais ses succès dépassent largement ses revers échiquéens. Il a été six fois champion du Danemark et a gagné plusieurs tournois prestigieux sans oublier qu’il a été quatre fois candidat au championnat du monde. L’artiste s’est éteint mais ses parties illumineront pour toujours le monde des 64 cases.
Place ensuite à la finale de Tours et pions fort instructive jouée entre Hector (2552) et Carstensen (2326) à Copenhague 2003. Intermède culturel avec une citation de Bent Larsen, actualité oblige. Et pour finir ce festin de Roi, un piège d’ouverture sur la Partie Italienne. Merci Samir !