« Les échecs sont affaire de jugement sensible. Savoir quand frapper et quand esquiver. » selon Robert James Fischer (1943-2008)
Robert James Fischer, dit Bobby Fischer, né le 9 mars 1943 à Chicago aux États-Unis et mort le 17 janvier 2008 à Reykjavik en Islande, est un joueur d’échecs américain, naturalisé islandais en 2005 – Photo © New York Times
Champion des États-Unis à quatorze ans en janvier 1958, Fischer devint, en 1972, champion du monde en remportant, sur fond de guerre froide, le « match du siècle » à Reykjavik face au joueur soviétique Boris Spassky.
Fischer contribua de façon décisive, par ses revendications (parfois excessives) lors des tournois, à l’amélioration de la condition de joueur d’échecs professionnel, tant du point de vue financier que de l’organisation matérielle des tournois. Sa victoire sensationnelle en finale du championnat du monde d’échecs 1972, mettant un coup d’arrêt à la domination russe dans le championnat du monde des échecs depuis 1948, en fit une icône dans son pays, lui apportant la reconnaissance du public américain et la médiatisation à travers le monde, bien qu’après 1990, il fît des déclarations antisémites et antichrétiennes qui ternirent sa réputation.
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Résolvez 3 exercices d’échecs tirés de tournois internationaux pour progresser durablement en tactique. De difficulté progressive, mat en 2 coups en vert, mat en 3 coups en orange et mat en 4 coups en rouge, nous vous conseillons de vous concentrer pendant 5 minutes maximum sur chaque diagramme ci-dessous. Si vous ne trouvez pas une solution dans le temps maximum imparti, revenez sur cet exercice plus tard dans la journée. Enfin, comparer vos solutions avec celles qui sont données en fin d’article. Une manière efficace de progresser est de chercher par soi-même avant de découvrir la solution.
Échec et mat en 2 coups
Anatoly Karpov vs Henrique Mecking, Hastings, 1971
Les échecs aident à développer des compétences analytiques
A chaque partie, un joueur se retrouve face à des problèmes à résoudre et des défis à surmonter. Les échecs aident à anticiper, à ne pas se précipiter et à bien peser le pour et le contre de chaque décision. Comme dans la vie de tous les jours, où l’on essaie de prendre les meilleures décisions possibles pour obtenir des résultats positifs.
Échec et mat en 3 coups
David Przepiorka vs Lajos Steiner, Debrecen, 1925
Les échecs apprennent à gérer la pression
C’est lors d’une partie d’échecs intense, dans laquelle on donne tout, que l’on apprend à rester calme malgré la pression. Prendre la décision critique en temps limité pour assurer la victoire nécessite une concentration totale et un calme profond, qui permet à votre cerveau de fonctionner au maximum de ses capacités. Toute notre vie, nous sommes confrontés à des dates-butoirs, à des défis difficiles, au trac des entretiens… Comme dans une partie d’échecs, il faut savoir rester confiant et calme malgré la pression pour réussir au mieux.
Échec et mat en 4 coups
Mikhail Botvinnik vs Victor Goglidze, Moscou, 1931
Les échecs favorisent la bonne santé du cerveau
Le jeu d’échecs stimule la croissance de dendrites, ces corps qui envoient des signaux aux cellules neuronales du cerveau. Avec plus de dendrites, la communication neurale dans le cerveau s’améliore et devient plus rapide. L’interaction et les activités avec d’autres personnes stimulent également la croissance de dendrites. Pratiquer régulièrement le jeu d’échecs en famille, avec des amis ou dans un club est ainsi une expérience idéale.
Les solutions des 3 exercices tactiques
Échec et mat en 2 coups : 1. Tg7 Fxb2 2. Tf3#
Échec et mat en 3 coups : 1. Txg7+ Rxg7 2. Fh6+ Rxh6 3. Dg5#
Échec et mat en 4 coups : 1. Th8+ Fxh8 2. Df8+ Rd7 3. Dxc8+ Re7 4. De8#
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