Depuis un certain nombre de mois, des auteurs de contenus ont réussi à faire face aux échecs en créant des vidéos pédagogiques ou humoristiques. Et le triomphe des échecs est évident. Il y a un succès présent et une augmentation constante du nombre de pratiquants. Zoom sur le triomphe des échecs.
Dans leur domaine, le youtubeur Inoxtag et le joueur de basket Victor Wembanyama sont des habitués des records. Lorsqu’ils ont tenu le mardi 23 juillet dans un bar parisien, le Blitz Society, une réunion axée sur le jeu d’échecs, leurs publics respectifs ont été au rendez-vous. Rapidement, la vidéo a été visionnée par plusieurs centaines de milliers de personnes.
Le pivot français joue depuis son plus jeune âge. Il a récemment expliqué que le jeu était un « exercice mental » bénéfique pour sa pratique sportive. Inoxtag a fait la découverte de cette discipline l’année dernière, lors de son ascension de l’Everest. Et il a rapidement été piqué. Pendant le printemps, il a organisé des soirées d’échecs en direct, qui comptent aujourd’hui plusieurs millions de vues sur YouTube.
Sur les réseaux sociaux, c’est le triomphe des échecs
Grâce à des ambassadeurs célèbres comme les rugbymen de l’UBB, Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey, qui jouent beaucoup, « les échecs sont maintenant à la mode ». C’est la Fédération elle-même qui s’en félicite. « Nous vivons un moment spécial dans l’histoire de la Fédération. « En 2012, il y avait 50 000 licenciés. Aujourd’hui, il y en a entre 80 000 et 85 000 », dit Éloi Relange, le président.
Un effet Covid
Les joueurs virtuels sont beaucoup plus nombreux, sur un site spécifique, Chess.com. Ce site compte plus de 230 millions de membres à travers le monde, dont cinq millions en France.
« « Jouer aux échecs n’a jamais été aussi facile », affirme Julien Song, un maître international français. Il s’est spécialisé dans les contenus liés aux échecs sur les réseaux sociaux. De plus, il dirige un club virtuel en ligne où il offre ses conseils pour améliorer ses compétences. À l’instar de nombreux youtubeurs, il a décidé de suivre une vague qui a surgi peu avant le coronavirus.
« Il y a eu la série Netflix intitulée « Le Jeu de la dame », qui a provoqué un premier engouement. Cela a entraîné une rupture de stock des échiquiers à l’époque », se souvient-il. Ensuite, le Covid est arrivé et il y a eu le confinement. « Un Français sur deux sait jouer, rappelle Éloi Relange. Toutes les personnes qui s’étaient dit ‘‘Il faudra que je m’y remette’’ l’ont fait pendant le confinement. À la suite de la pandémie de Covid, nous avons immédiatement enregistré une année exceptionnelle. Cette dynamique n’a cessé de se poursuivre depuis. »
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