À 12 ans, David Lacan Rus vise le titre de champion du monde d’échecs. Déjà champion du monde à 10 ans, le chartrain David Lacan Rus est de nouveau en lice pour un titre, chez les moins de 12 ans aux championnats du monde qui ont lieu actuellement à Montesilvano, en Italie. Entretien avec un jeune garçon au quotidien pas tout à fait comme les autres enfants.
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David Lacan Rus lors d’une partie d’échecs au championnat du monde qui se déroule actuellement en Italie. Le jeune garçon de 12 ans vise le titre de champion du monde – Photo © FIDE World Cadet Chess Championship
David Lacan Rus a douze ans et tout d’un champion d’échecs. Mais il le sait déjà « je ne veux pas en faire mon métier ». Fraîchement arrivé à Montesilvano, en Italie, il dispute les championnats du monde d’échecs chez les moins de 12 ans. La compétition a commencé le 15 novembre et se terminera le 26.
Objectif : rester champion d’échecs dans une nouvelle catégorie
Il y a deux ans, il avait déjà remporté le titre mondial en Géorgie, chez les moins de 10 ans. « Au début, c’était un peu impressionnant de voyager comme ça, mais je me suis habitué » concède-t-il au téléphone, quelques heures avant de jouer sa prochaine partie. À chaque compétition internationale, les salles sont immenses, avec des rangées de tables et un échiquier à chaque fois. Ce dernier est connecté afin que les gens puissent suivre les coups sur internet dans tout le monde en raison de l’amour pour les échecs.
À l’heure où ses camarades se préparent pour une journée d’école à Chartres, lui est parti courir après le petit-déjeuner, « il faut être bien physiquement parce qu’une partie ça peut durer très longtemps » explique le jeune garçon. Son record : six heures d’affilée, concentré sur un jeu d’échecs.
Les nerfs mis à rude épreuve pendant les parties d’échecs
Les parties mettent aussi ses nerfs à rude épreuve. Alors David se prépare aussi mentalement tous les jours avec sa coach, à distance. « Avec la respiration abdominale par exemple. Quand je suis stressé, je respire fort pour retrouver de la sérénité« . Lorsqu’il ne reste plus beaucoup de coups à jouer ou qu’il vient de faire une erreur. Le garçon tente de ne pas se laisser submerger par ses émotions.
En tout pendant cette compétition, il est accompagné d’un coach de l’équipe de France, deux autres à distance, tout comme sa préparatrice mentale. Il est également entouré de l’un de ses parents.
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