L’incroyable métamorphose d’un enfant autiste

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“Qui l’eût cru?”: une mère raconte l’incroyable métamorphose de son fils autiste grâce aux échecs

Il y a encore quelques années, Malika Iberraken n’aurait pas osé imaginer un tel destin pour son fils, diagnostiqué “autiste sévère” à l’âge de sept ans. Pourtant, dix ans plus tard, grâce à sa passion pour les échecs, Mohammed est un adolescent “épanoui” qui vient d’intégrer l’école Saint-Cyr. Sa mère raconte “son cheminement” et “ses batailles” à BFMTV.com.

Le petit Mohammed Iberraken, 14 ans, en train de jouer aux échecs contre son professeur d’échecs, Philippe Moreira – Photo © Malika Iberraken

Jusqu’à l’âge de 10 ans, le petit Mohammed ne parlait pas. “Il criait, il sautait et il serrait les poings pour s’exprimer, c’était sa façon de communiquer”, raconte à BFMTV.com Malika Iberraken, dont le fils a été diagnostiqué “autiste sévère” peu avant ses sept ans. Quelques années plus tard, Malika Iberraken livre dans son livre Je n’ai plus peur, maman – publié aux éditions Fayard – “le cheminement atypique” de son fils Mohammed, qui, à 17 ans, vient d’intégrer le prestigieux lycée militaire de l’école Saint-Cyr.

“Jamais je n’aurais osé imaginer un tel destin pour lui”, reconnaît sa mère. “Quand il était petit, moi mon rêve, c’était qu’il devienne autonome. Quand certains parents rêvent que leurs enfants réussissent dans leurs études, qu’ils puissent faire le métier de leurs rêves. Et bien aujourd’hui, qui l’eût cru?”, demande, le sourire aux lèvres, cette femme de 46 ans, gestionnaire de paie au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).

“Les échecs, ça a été révélateur”

“Il est parti de très loin”, reconnaît Malika Iberraken. Et pour cause, elle se souvient du petit garçon resté mutique pendant ses quatre premières années d’école maternelle, jusqu’à ce qu’il ne prononce le mot “maman” à sept ans. De ses tics, “pesants au quotidien”. Celui qui refusait de se nourrir, à moins que ce ne soit des petits pots saumon carotte d’une marque bien précise.

Aujourd’hui, elle voit dans ce livre un moyen d'”aider” et de “donner de l’espoir aux familles” comme la sienne:

“C’est vrai que lorsqu’on diagnostique un tel handicap à votre enfant, on peut avoir tendance à se dire qu’il n’y a plus d’espoir, que sa vie s’arrête là alors que non, pas forcément… au contraire”.

“Même si c’était dur, on a jamais baissé les bras, il faut ne rien lâcher, s’accrocher et aller frapper à toutes les portes”, lance Malika Iberraken, qui raconte qu’elle et son mari ont toujours cherché à stimuler Mohammed, en lui faisant découvrir le plus de choses possibles.

Le petit Mohammed lorsqu’il a découvert les échecs – Photo © Malika Iberraken

Et c’est ce qui fera la différence. Tout change lorsque Mohammed découvre les échecs à l’âge de 10 ans. À travers cette passion, l’enfant se révèle. Malika et Karim découvrent une nouvelle facette de leur fils.

“Ça a été révélateur, il a accroché tout de suite. Ça lui a permis de se canaliser et ça a révélé son exigence vis-à-vis de lui-même et dans tout ce qu’il entreprend. On a remarqué que ça le faisait énormément avancer et ça a développé chez lui des choses qu’on ne soupçonnait pas. Aujourd’hui encore, c’est son moteur”, explique sa mère.

Grâce à cet élément déclencheur, Mohammed décroche de très bonnes notes à son entrée au collège. “Si on ne pouvait avoir que des Mohammed en classe, ça serait l’idéal”, lance-t-on même un jour à Malika Iberraken en réunion parents-prof.

“Le poids des batailles” administratives

Lorsqu’elle évoque ces années, cette mère de deux enfants décrit “un combat” permanent, semé de nombreuses embûches, pour que le handicap de son fils soit reconnu, et qu’il puisse intégrer les structures qui lui correspondent: un institut médico-éducatif (IME) ou une classe ULIS adaptée à la scolarisation d’élèves handicapés par exemple.

“Monter un dossier à la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes Handicapées), c’est déjà tellement compliqué, tellement long. Et ça ce n’est que le début”, développe la quadragénaire. “En plus du poids du diagnostique et du quotidien qu’on peut avoir sur les épaules, on doit se battre avec les administrations pour faire en sorte de donner le meilleur à son enfant”.

“Je ne vous cache pas que quand M. Macron a été élu président, j’ai eu un peu d’espoir car je savais que Brigitte Macron était engagée dans ce sens. Ça me fait vraiment mal au cœur”, rapporte Malika Iberraken.

Elle ne cache pas sa déception et souhaiterait aujourd’hui rencontrer la Première dame pour évoquer la question.

Avant son élection en 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à faire du handicap l’une des priorités de son quinquennat. Le couple présidentiel avait même accueilli de jeunes autistes à l’Élysée pour présenter le “plan autisme” qu’il comptait mettre en place. Pourtant ces derniers mois, les fermetures de services psychiatriques se multiplient sur le territoire.

En janvier dernier – deux ans après la visite médiatisée du chef de l’État à l’hôpital psychiatrique Saint-Egrève en Isère, l’établissement grenoblois était contraint de fermer un service. Comme ce fut aussi le cas à l’hôpital Saint-Maurice dans le Val-de-Marne en janvier 2022, ou encore à celui de Pontoise en janvier dernier…

“Peut-être que des choses ont été faites, mais aujourd’hui ça n’est pas arrivé à mon niveau”, réplique la mère de famille, qui envisage désormais d’ouvrir une association. “Au contraire, il n’y a pas du tout assez d’établissements d’accueil spécialisés… Et le fait de mutualiser les structures ou les accompagnants telles que les AESH fait qu’aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est de pire en pire”.

L’intégralité de cet article est à retrouver sur BFM TV sous la plume de Jeanne Bulant.

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Les 3 exercices tactiques sont suivis des solutions

Échec et mat en 2 coups

Les Blancs jouent et matent en 2 coups

Maria Fernandez vs Olga Hincu, Tromsoe, 2014

Les échecs aident à développer des compétences analytiques

A chaque partie, un joueur se retrouve face à des problèmes à résoudre et des défis à surmonter. Les échecs aident à anticiper, à ne pas se précipiter et à bien peser le pour et le contre de chaque décision. Comme dans la vie de tous les jours, où l’on essaie de prendre les meilleures décisions possibles pour obtenir des résultats positifs.

Échec et mat en 3 coups

Les Blancs jouent et matent en 3 coups

Natasha Morales Santos vs Lylia Meghara, Tromsoe, 2014

Les échecs apprennent à gérer la pression

C’est lors d’une partie d’échecs intense, dans laquelle on donne tout, que l’on apprend à rester calme malgré la pression. Prendre la décision critique en temps limité pour assurer la victoire nécessite une concentration totale et un calme profond, qui permet à votre cerveau de fonctionner au maximum de ses capacités. Toute notre vie, nous sommes confrontés à des dates-butoirs, à des défis difficiles, au trac des entretiens… Comme dans une partie d’échecs, il faut savoir rester confiant et calme malgré la pression pour réussir au mieux.

Échec et mat en 4 coups

Les Blancs jouent et matent en 4 coups

Oluwafemi Balogun vs Koffi Botsoe, Tromsoe, 2014

Les échecs favorisent la bonne santé du cerveau

Le jeu d’échecs stimule la croissance de dendrites, ces corps qui envoient des signaux aux cellules neuronales du cerveau. Avec plus de dendrites, la communication neurale dans le cerveau s’améliore et devient plus rapide. L’interaction et les activités avec d’autres personnes stimulent également la croissance de dendrites. Pratiquer régulièrement le jeu d’échecs en famille, avec des amis ou dans un club est ainsi une expérience idéale.

Les solutions des 3 exercices tactiques

Échec et mat en 2 coups : 1. Tg8+ Re7 2. Fb4#

Échec et mat en 3 coups : 1. Cxe6+ fxe6 2. Dg6+ Rh8 3. Dh7#

Échec et mat en 4 coups : 1. Fxg7+ Txg7 2. Dxd8+ Tg8 3. Dxf6+ Tg7 4. Te8#

Parce que la pratique jeu d’échecs développe les softskills appréciées du monde de l’entreprise : la vision, la stratégie, la résolution de problèmes, la gestion du stress, la capacité à prendre des décisions, la gestion du temps…

Nous vous proposons chaque jour 3 exercices d’échecs tirés de tournois internationaux pour progresser durablement. De difficulté progressive, mat en 2 coups en vert, mat en 3 coups en orange et mat en 4 coups en rouge, nous vous conseillons de vous concentrer pendant 5 minutes maximum sur chaque diagramme.

Si vous ne trouvez pas une solution dans le temps maximum imparti, pas de panique ni d’acharnement thérapeutique ! Revenez sur cet exercice un peu plus tard dans la journée. Enfin, comparez vos solutions avec celles qui sont données en fin d’article sur un échiquier dynamique. Une manière efficace de progresser est de chercher par soi-même avant de découvrir la solution

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