10 bonnes raisons de se (re)mettre à jouer aux échecs

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La Hongroise Judit Polgar est sans doute la plus grande joueuse d’échecs de l’Histoire, elle nous dit ceci : « Il faut faire entrer les échecs dans les écoles, ils donnent des outils dans la vie : la logique, la résilience, savoir trancher, accepter une défaite, maîtriser l’euphorie d’une victoire, ça rend plus fort. » Le Podcast



«Dream big, make good moves in life, set your goals high and reach the impossible» Judit Polgar.

Probablement féministe et égalitaire, le jeu de société permet d’apprendre à mieux se concentrer, à assouplir son esprit, et à mieux faire face aux difficultés de l’existence. Il donne les clefs pour mieux anticiper les prises de décisions, et permettrait de s’évader sans risque. Voici 10 bonnes raisons de se (re)mettre aux échecs :

1 – L’habitude de jouer aux échecs aide à la prise de décision

Kévin Bordi : « L’habitude de jouer aux échecs permet de penser aux conséquences d’une décision. Elle permet de penser plus loin, d’avoir en tête une chaîne de causes à effets plus poussée : ‘si je fais cela, il va se passer ceci et si cela ne passe pas, il se passera telle chose…’ Connaitre les suites de nos actes permet de prendre plus de temps avant de prendre une décision. Parce qu’une fois que la décision est prise, comme sur un jeu d’échecs, une fois que le coup est joué, on ne peut pas revenir en arrière ».

Pour Bernard Werber : « Une partie de la vie est comme un jeu d’échecs. Il permet de voir dans le futur. À force de penser aux conséquences des coups joués, on a une vision permanente, on perçoit une sorte de profondeur dans le temps. »

2 – Les échecs sont un puissant révélateur du caractère de chacun et permettent de mieux se connaître

Denis Grozdanovitch raconte : « Devenu trop dépendant au jeu, j’ai arrêté de jouer pendant dix ans. Quand j’ai repris, je prenais des notes dans le but de m’auto-analyser. Je me suis aperçu que, en milieu de partie, j’avais toujours l’impression d’avoir une position dominante. Alors ce n’était pas le cas puisque en général, je perdais très vite après ! Je me suis rendu compte que j’avais tendance à surestimer ma position tout le temps. Je souffrais de ce qu’on appelle le complexe de supériorité. Le savoir m’a appris à mieux respecter les gens. »

3 – Cela apprend la détermination

Bernard Werber a vécu une expérience exceptionnelle : « J’ai eu la chance de jouer contre l’ancien Champion du monde, Anatoly Karpov. Son attitude était étrange. Il jouait contre douze personnes à tour de rôle. Je l’ai vu, il avait envie d’étrangler les gens. Il arrivait et « tuait » une personne avant de passer à la suivante. Il y a une volonté de mort et une énergie chez certains joueurs ! Ma compagne m’a conseillé de tenir le plus longtemps possible et de sourire. J’ai vu tous les autres grimacer de douleur au fur à mesure qu’ils jouaient contre lui. Et finalement, j’ai pu tenir parce que j’avais renoncé à gagner. Preuve que l’on peut également jouer sans avoir envie de gagner : pour la beauté du jeu.

À la fin, il m’a donné son secret : depuis l’âge de 4 ans, il joue 10 parties par jour. Il ne pense que « échec », nous n’avions aucune chance.

4 – Les échecs renforcent la capacité à faire face aux problèmes

Kévin Bordi : « J’ai eu la chance d’enseigner les échecs à l’école primaire. En discutant avec les professeurs, j’ai appris cela avait aidé les enfants dans leur parcours. Pas tous, mais certains. »

Denis Grozdanovitch : « Les échecs nous enseignent la circonspection. On apprend que, dans la vie, les gens peuvent avoir des ressources incroyables. Lorsqu’on joue une partie longue aux échecs, parfois quand on pense avoir gagné, mais l’adversaire a des ressources presque infinies et c’est très utile dans la vie. Savoir qu’on n’a jamais complètement gagné et que rien n’est jamais acquis. Cela rejoint les principes zen. On ne peut jamais penser qu’on a complètement échoué. »

5 – Un jeu qui aide à la concentration

Cela peut sembler évident, mais Bernard Werber le souligne : « il suffit de regarder des enfants jouer aux échecs. Ils sont calmes, passionnés, en train de réfléchir. Que souhaiter de mieux pour nos enfants ? »

6 – Un jeu… féministe et égalitaire

Même si c’est un jeu surtout joué par des hommes, Bernard Werber explique : « l’un des mystères des échecs est que la pièce la plus forte est la dame. Alors que nous sommes dans l’univers des royaumes médiévaux. Normalement, le roi part à la guerre etc. Mais là, le roi ne peut pas bouger, il reste tranquille dans son château. C’est la dame qui fait tout. Donc, la personne qui a inventé le jeu d’échecs, visiblement, était plutôt féministe ! »

Kévin Bordi : « Aux échecs, un enfant peut battre un adulte. Les hommes et les femmes sont à égalité. Les riches et les pauvres, aussi. Ce sont deux esprits purs qui se rencontrent quel que soit leur pays, ou leur statut. C’est une manière de calmer tout le monde et de créer des ponts de communication entre des êtres qui, peut-être, communiquent difficilement. »

7 – Un jeu qui enseigne l’art de la transformation

Bernard Werber : « Le pion, s’il arrive au bout du camp adverse, se transforme en dame. Personne ne semble trouver cela extraordinaire, mais cela veut dire qu’un simple petit élément de la bataille, s’il parvient à faire un grand voyage, va se transformer pour devenir la pièce la plus puissante. Les échecs ne sont pas que des pièces qui bougent, mais des pions qui peuvent se transformer. »

8 – Les échecs transmettent l’admiration de la beauté du geste

Bernard Werber : « Les échecs sont aussi un jeu artistique. Une partie peut être jolie. Que l’on gagne ou que l’on perde, on peut être touché par la beauté d’une trouvaille. On peut être émerveillé ou admiratif devant une pensée que l’on n’aurait pas eue, ou d’un coup auquel on n’aurait pas pensé. »

9 – Le jeu des échecs travaille la souplesse d’esprit

Denis Grozdanovitch : « Un petit maître va réfléchir pendant 20 minutes sur un coup et si une autre possibilité s’immisce dans son cerveau, il ne va pas renoncer à sa première pensée. Et il va s’enferrer. Tandis que le grand maître va tout de suite changer et partir sur une autre piste. Et en général, ce sera la bonne. Cette souplesse d’esprit est extrêmement importante. C’est ce qui différencie le très grand joueur du joueur moyen. Cette souplesse d’esprit est essentielle pour bien mener sa vie. »

Bernard Werber : « Les grands joueurs d’échecs sont des chats à leur façon. »

10 – Un jeu qui permet de s’évader

Denis Grozdanovitch : « Dès l’instant où nous franchissons le seuil du labyrinthe des 64 cases, nous pénétrons dans un monde parallèle où les avanies de l’existence ordinaire s’évanouissent comme par enchantement. C’est pourquoi, je recommande ce jeu aux personnes ayant des problèmes dans leur vie. Pour s’évader, il n’y a pas mieux que les échecs. »

Kévin Bordi : « Les échecs créent un certain isolement. Ils permettent de se retrouver seul face à un autre monde. On dit qu’il se passe autant de choses sur un échiquier que sur toutes les mers du monde ! Ils permettent de s’ouvrir à un nouvel univers. Je vois les échecs comme un art martial parce que c’est un combat contre quelqu’un d’autre. Mais ce jeu est un art qui peut provoquer des émotions comme devant des tableaux ou des sculptures. »

L’intégralité de cet article est à retrouver sur France Inter

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Le tacticomètre, outil de mesure de votre habileté à bien calculer

Résolvez 3 exercices d’échecs tirés de tournois internationaux pour progresser durablement en tactique. De difficulté progressive, mat en 2 coups en vert, mat en 3 coups en orange et mat en 4 coups en rouge, nous vous conseillons de vous concentrer pendant 5 minutes maximum sur chaque diagramme ci-dessous. Si vous ne trouvez pas une solution dans le temps maximum imparti, revenez sur cet exercice plus tard dans la journée. Enfin, comparer vos solutions avec celles qui sont données en fin d’article. Une manière efficace de progresser est de chercher par soi-même avant de découvrir la solution.

Échec et mat en 2 coups

Les Blancs jouent et matent en 2 coups

Wilhelm Steinitz vs Herbert Trenchard, Vienne, 1898

Les échecs aident à développer des compétences analytiques

A chaque partie, un joueur se retrouve face à des problèmes à résoudre et des défis à surmonter. Les échecs aident à anticiper, à ne pas se précipiter et à bien peser le pour et le contre de chaque décision. Comme dans la vie de tous les jours, où l’on essaie de prendre les meilleures décisions possibles pour obtenir des résultats positifs.

Échec et mat en 3 coups

Les Blancs jouent et matent en 3 coups

Vasilios Kotronias vs Daniel King, New York, 1990

Les échecs apprennent à gérer la pression

C’est lors d’une partie d’échecs intense, dans laquelle on donne tout, que l’on apprend à rester calme malgré la pression. Prendre la décision critique en temps limité pour assurer la victoire nécessite une concentration totale et un calme profond, qui permet à votre cerveau de fonctionner au maximum de ses capacités. Toute notre vie, nous sommes confrontés à des dates-butoirs, à des défis difficiles, au trac des entretiens… Comme dans une partie d’échecs, il faut savoir rester confiant et calme malgré la pression pour réussir au mieux.

Échec et mat en 4 coups

Les Blancs jouent et matent en 4 coups

Ketevan Arakhamia-Grant vs Miroljub Lazic, Cetinje, 1991

Les échecs favorisent la bonne santé du cerveau

Le jeu d’échecs stimule la croissance de dendrites, ces corps qui envoient des signaux aux cellules neuronales du cerveau. Avec plus de dendrites, la communication neurale dans le cerveau s’améliore et devient plus rapide. L’interaction et les activités avec d’autres personnes stimulent également la croissance de dendrites. Pratiquer régulièrement le jeu d’échecs en famille, avec des amis ou dans un club est ainsi une expérience idéale.

Les solutions des 3 exercices tactiques

Échec et mat en 2 coups : 1. Ce7 Cxf5 2. Dg6#

Échec et mat en 3 coups : 1. Dh6 Df1+ 2. Rxf1 gxh6 3. Cxh6#

Échec et mat en 4 coups : 1. Txf6 gxf6 2. Dg6+ Rh8 3. Dxe8+ Rg7 4. Df8#

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