« Les échecs cela vous sollicite les petites cellules qui font leurs grosses limaces ! » Cela ne s’invente pas, c’est sur Radio Canada pour expliquer comment déjouer le décrochage scolaire grâce aux échecs.
L’intégration du jeu des échecs dans le programme de plusieurs écoles primaires de Lévis donne des résultats concrets sur la concentration des élèves. Des écoles de la Commission scolaire des Navigateurs misent sur ce jeu plus que millénaire pour lutter contre le décrochage scolaire.
C’est le cas à l’école primaire du Grand-Fleuve, située dans le secteur de Saint-Romuald au Canada. Pendant six semaines, au rythme d’une heure par semaine, tous les élèves sont initiés au jeu – Photo © Radio Canada
Émilie Veilleux, enseignante, constate les bienfaits des échecs sur les jeunes, particulièrement chez les garçons. « Ça fait longtemps qu’on sait que c’est un jeu qui vient motiver les enfants. Également, ça motive beaucoup les garçons », explique-t-elle.
Brigitte Lessard, une éducatrice de formation qui enseigne les échecs, croit elle aussi fermement aux effets positifs du jeu sur le rendement scolaire des élèves. Après avoir enseigné les échecs en Suisse pendant plusieurs années, elle a décidé de revenir au Québec.
Les échecs, un adjuvant pédagogique
« Je compare un peu ça au sport […]. Les échecs, ça va solliciter des petites cellules qui font leur grosse limace, qui ne sont pas réveillées. Tu n’as pas le choix de te casser la tête, de réfléchir », dit-elle.
En plus d’améliorer la concentration des élèves, les échecs représentent une véritable plateforme pédagogique pour l’avenir des jeunes, insiste Brigitte Lessard. « C’est vrai que c’est un jeu de guerre, les échecs, mais attention, c’est une guerre sans violence » selon Brigitte Lessard, éducatrice et enseignante d’échecs.
Des jeunes captivés
Les élèves constatent eux aussi les bienfaits des échecs. « C’est un beau jeu pour améliorer la concentration puis pour être plus attentif », témoigne Alexis Blouin. Même son de cloche du côté de Louis-Philippe Gervais. « J’aime ça parce que ça aide à développer la patience. Il ne faut pas jouer vite, sinon on ne regarde pas bien les stratégies. »
L’école primaire du Grand-Fleuve compte de petits champions, comme Laurent Poulain. Ce dernier a remporté 12 médailles d’or et 1 d’argent dans 13 compétitions. « J’analyse avant de jouer un coup. Je ne joue pas trop vite, sans réfléchir », dit-il. Brigitte Lessard est d’avis que Laurent Poulain ira loin dans le monde des échecs s’il poursuit dans cette voie. « S’il n’arrête pas vraiment, il a du potentiel pour devenir futur petit maître. »
Si le jeu plaît aux garçons, les filles de l’école du Grand-Fleuve ne sont pas en reste. « C’est amusant et ça donne des stratégies. Aussi, en maths, ça nous aide », affirme Ophélie Girard.« Habituellement, à l’école, on est toujours excités. Puis là, c’est un moment de la journée où on peut se calmer », dit pour sa part Marianne Poulin.
Les intervenants de l’école du Grand-Fleuve insistent sur le fait que les échecs favorisent aussi l’apprentissage du langage, la créativité et la résolution de problèmes.
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