Le jeu d’échecs contre l’échec scolaire

Jeu des rois et roi des jeux, le jeu d’échecs favorise le développement intellectuel et psychologique.

Le jeu d'échecs contre l'échec scolaire

Ce développement est d’autant plus efficace lorsqu’un individu s’initie à la discipline dès son plus jeune âge.

Toutes les études sur le sujet aboutissent à la même conclusion : le jeu d’échecs est un formidable outil de lutte contre l’échec scolaire.

Les jeunes ont bien souvent des problèmes de concentration et il faut bien admettre que rester assis à une table pendant des heures exige un véritable effort. Le fameux plateau à damier leur permet de développer cette rigueur tout en apprenant la patience et le goût de l’effort. L’intérêt du jeu d’échecs est aussi de stimuler, chez les jeunes, le sens de la réflexion et de la stratégie.

Tout bonus pour l’apprentissage des mathématiques mais également des autres matières scolaires telles que le français, les sciences et les langues. Que ce soit chez les plus petits ou les plus grands, la discipline leur enseigne le respect des règles, la maîtrise de soi et améliore leur mémorisation et leur logique ! Toutes ces compétences sont des facteurs de réussite.

Le jeu d’échecs, de par ses règles, est extrêmement structuré et participe dès lors à la structuration de l’esprit. A l’intérieur de cette structure et dans le respect des règles, une série de problèmes se posent au joueur. Il devra les résoudre selon certains modes de pensée. Le but du jeu est de gagner la partie alors qu’au départ il est confronté à une position strictement égale.

Pour tenter de rompre cet équilibre, le joueur va mettre en œuvre trois types de fonctions mentales :

  • des fonctions de mémorisation sur des connaissances théoriques,
  • des fonctions d’élaboration portant sur des jugements psychologiques, des jugements positionnels et des calculs de variantes,
  • et des fonctions de décision. Décisions à prendre à travers ce qui a été élaboré au cours de la réflexion. La rencontre entre deux joueurs permet une interaction avec la logique et l’intelligence de l’autre. Un joueur ne raisonne pas indépendamment de l’autre, mais en fonction des réponses de l’autre à ses propres coups. Il devra faire preuve d’élaboration nouvelle constante et d’imagination créatrice.

 » Considérant que, indépendamment de l’âge de l’enfant, le jeu d’échecs peut améliorer sa concentration, sa patience et sa persévérance ; qu’il développe son sens de la créativité, de l’intuition, sa mémoire, sa capacité d’analyse et ses compétences décisionnelles ; qu’il permet d’apprendre la détermination, la motivation et l’esprit sportif « , le Parlement européen plaide pour son introduction dans le cursus scolaire des écoles depuis 2012.

Les objectifs de l’introduction du jeu d’échecs à l’école en France :

  • Développer la motivation, la concentration des élèves ;
  • Encourager l’esprit d’autonomie et d’initiative des élèves ;
  • Installer un environnement favorable à l’apprentissage ;
  • Contribuer au développement d’attitudes et d’aptitudes intellectuelles propices à l’acquisition des compétences du socle commun, notamment les compétences « mathématiques et culture scientifique » et « autonomie et initiative » ;
  • Favoriser l’apprentissage de la citoyenneté.

Pour en savoir plus : L’école des échecs

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